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S'inscrire au DARWIN'S GAME, c'est montrer de quoi nous sommes capables et prouver que nous sommes l'avenir. Une seule regle : survivre. A partir de maintenant, c'est chacun pour soi. Nous devons oublier qui sont nos freres, nos femmes, nos amis, parce qu'aujourd'hui ils sont nos ennemis. Tuer ou etre tue est notre seule motivation. Le jeu debute.



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 SURPRISE ! (ivan)
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MessageSujet: SURPRISE ! (ivan)   SURPRISE ! (ivan) EmptyMer 14 Sep - 17:13
surprise !
Gunfire & Blinger
Bouge de là, j'étais là la première.

Blinger jubile. L’immeuble lui faisant face est un véritable don du ciel, une pépite d'or au milieu d’un tas de boue, le manuscrit perdu d’un cinquième Eragon. Si elle ne les détestait pas autant, la blonde en viendrait presque à remercier les développeurs pour la ville en perpétuel changement qu’est Darwin Harbor, parce qu’elle vient juste de trouver L’endroit avec un L majuscule.
Celui où elle va pouvoir dégommer du joueur en toute discrétion.

Casquette grise vissée sur le crâne, fusil sniper à portée de main, Blinger étudie attentivement les environs, consciente qu’elle est loin d’être seule dans les parages. Ce serait quand même sacrément con de se faire buter avant d’avoir atteint le Nirvana. Oui oui, à ce point. Relativement haut, une bonne trentaine d’étages, situé juste en face de ce qui fut jadis un parc, cet immeuble d’apparence banal dans la jungle bétonnée l’entourant ne l’est pourtant pas pour un œil aguerri. En effet, il offre un point de vue imprenable sur les autres bâtiments alentours et la rue en contrebas tout en assurant une discrétion parfaite, grâce à l’immense rideau de lierre grimpant sur ses parois, masquant ainsi les fenêtres sans vitrage de la vue de tous. Cependant, Blinger calme bien vite sa joie : tout sniper traînant dans les parages en aurait déduit exactement la même chose qu’elle. Prudence est mère de toutes les vertus. Ah, si elle n’était pas en pleine partie elle en aurait probablement éclaté de rire : ce stupide dicton est en train de lui monter à la tête.

Gardant sa cible bien en vue, elle décide donc d’éviter la rue principale et de passer par les rues adjacentes moins visibles, se fondant parmi les ombres et les multiples débris jonchant la rue. Plusieurs fois, elle s’abaisse brusquement derrière une carcasse de voiture, persuadée d’avoir entendu des bruits de pas ou aperçu un éclat suspect au niveau des fenêtres la surplombant. Néanmoins, après quelques minutes d’immobilité totale et de coups d’œil suspicieux, le cœur bondissant dans sa poitrine comme s'il voulait s'en échapper, la blonde continue son chemin, estimant la voie libre. Et bientôt, elle se retrouve à l’intérieur de la bâtisse, constatant que si elle semble en bon état vu d’extérieur, l’intérieur est en fait un véritable labyrinthe piégé. Un grognement s’échappe presque de ses lèvres mais elle aurait dû s’en douter, rien n’est trop facile dans ce jeu ; même allez simplement pisser pouvait parfois relever de la mission impossible, bordel.

C’est donc en évitant les multiples trous et morceaux de plâtres fragilisés par ce qui doit être des mois de pluie régulière que Blinger avance difficilement, en quête de la cage d’escalier qui la mènera vers les étages supérieurs. Au passage, elle prend note que la couche de poussière créée par les débris semble plus fine à certains endroits, comme si quelqu’un – ou quelque chose – était passée avant elle. Un frisson la traverse, un mélange de peur et d’excitation malsaine à l’idée de tomber sur un adversaire. Une fois constatée que son couteau de chasse sanglé à sa cuisse est facilement attrapable, la blonde se remet en route et gravit les marches, péniblement mais sûrement. Elle est cependant étonnée de ne constater aucune présence humaine dans les étages, même si des giclées de sang et un flingue abandonné – vide – jonche le sol de ce qui semble être un ancien bureau. Par esprit pratique, elle s’en empare, cela peut toujours servir.

Après une bonne heure, Blinger estime être montée assez haut, d’autant plus qu’un pan de mur s’est écroulé sur les escaliers un ou deux étages au dessus, empêchant toute ascension supplémentaire. Elle avise une pièce – sans doute un énième bureau – et se positionne près de la fenêtre, derrière le meuble en bois, ce qui lui permet de surveiller l’entrée sans être immédiatement repérée. Que la partie commence.

Made by Neon Demon


Dernière édition par Shea Gallagher le Dim 25 Sep - 15:54, édité 1 fois
Ivan Horak
Ivan Horak
GUNFIRE
<b>bavardages</b> 1196 <b>présence</b> REDUIT
AVATAR : sebastian stan.
CREDITS : cosmic light (avatar), endlesslove (signature), kenou (gif).
<b>NIVEAU</b> SURPRISE ! (ivan) PkTtUoo <b>VIES</b> SURPRISE ! (ivan) 8LJZ0nL
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ALIGNEMENT : PASSIF.


MessageSujet: Re: SURPRISE ! (ivan)   SURPRISE ! (ivan) EmptyDim 18 Sep - 18:49
surprise ! (blinger&gunfire)

T'avais marché des heures. Écartant branches crochues, te faufilant parmi la flore opulente. T'étais parti de la cabane des GAIA de ton propre chef, emportant sur ton épaule ta solitude et ton silence. Fusil de précision sur le dos. En quête du meilleur spot. Et le voilà qui se dresse là, haut et fier, masqué de ses lierres verdoyants, grimpant de la cime aux sommets infinis. Et de ses entrailles semble hurler le vent, fracassant le verre de ces fenêtres brisées, fondations tremblantes au milieu des ruines fumantes de la ville, où poussières et carcasses s'élèvent du sol pour ne former qu'amas grotesque sous tes pieds. T'avais pourtant progressé rapidement - la forêt, rassurante et douce étreinte, était loin derrière toi désormais, et nulle chance d'y retourner de si tôt. Tu te sentais à nu, dans ces rues à découvert de Darwin Harbor, ces rues qui t'étaient si peu familières pour le peu de temps que tu y avais passé. Dès ta première connexion tu avais su qu'il ne faisait pas bon de traîner au milieu des reliques d'anciens bâtiments, des cadavres des voitures incendiées, des fantômes de tous ces gens tués - aussi avais-tu rapidement filé aussi loin que possible. Avant d'être tué à ton tour. Les allées de la ville n'étaient pas lieux sûrs, et les GAIA les évitaient comme la peste. Pourtant, t'étais conscient du panel d'opportunités que celles-ci t'apportaient - les meilleurs points de vue se trouvaient au sommet de ces grandes tours effondrées, et nombre de tireurs aguerris se battaient pour en devenir maître. La nature avait repris ses droits. Jadis se tenait à ses pieds ce qui devait être un parc - les pelouses nettes et propres avaient laissé place à de vastes étendues d'herbe haute, anarchie jaillie du sol, grignotant les trottoirs. Et ces arbres dont les branches s'étaient envolées de toute part. Les racines avait commencé leur lente ascension, défonçant le bitume, déformant les fondations du bâtiment déjà fragile.  

Tu progresses dans les rues désertes - du moins d'apparence. Le silence est pesant, lourd sur tes épaules, âpre entre tes lippes. Bien plus oppressant que dans la forêt, où le mutisme est vivant. Tes pas soulèvent mille poussières, mille grains de sable égarés loin du désert, et tes bottes crissent sur le sol, au point que l'on t'entendrait à mille lieux à la ronde. T'as relevé ton masque sur ta bouche, sur ton nez, et jamais tes sens n'ont été si décuplés. Chaque tournant est danger mortel, chaque coin d'immeuble l'attente d'un assaut, le souffle coupé, le coeur battant. Alors tu presses la foulée, à en perdre haleine, jusqu'à ce que ton regard soit troublé par ton unique objectif - atteindre le building, vivant. Et t'en pousses les lourdes portes, encrées dans le sol par la force du temps écoulé, t'engouffrant dans la bâtisse sans âge. Tu peux pas t'empêcher de sourire - le sol est immaculé, tapis d'une épaisse couche de poussière, que tu remues à ton passage, une infinité de particules en suspension après une éternité d'immobilité. T'es le premier à être passé là, non mécontent de découvrir les lieux saccagés. Le plancher craque, menaçant. Le plâtre s'effrite au dessus de ta tête, déposant, avertissement silencieux, des débris jaunâtres du plafond sur tes épaules. T'as aucun intérêt à rester au rez-de-chaussée, aussi te mets-tu activement à la recherche de la cage d'escalier. L'immeuble doit bien compter une trentaine d'étages, mais nul besoin de s'envoler jusqu'au sommet - les autres joueurs seraient bien moins facilement discernables d'aussi haut, même à travers la lunette de ton viseur. Et visiblement, les étages les plus élevés se trouvent inaccessibles - des blocs de murs se sont effondrés.

Après une bonne heure d'exploration de chaque étage, à la recherche de la meilleure vue sur la ville possible, tu te décides à accéder au dernier étage accessible. Comme dans les précédents, t'avises de longs couloirs, et plus de bureaux qu'il n'en faut. Chaque inspiration résonne contre les murs, chaque battement de coeur t'enserre de toute part. Et cette intuition oppressante qui te bouffe les chaires, ce sentiment que c'est trop facile, que tu peux pas juste t'en tirer si simplement, juché au sommet du monde virtuel, fusil à bout de bras. T'es forcément pas le seul dans les entrailles de l'immeuble - et comme le silence t'a jusque là répondu dans les étages inférieurs, tu es là confronté à la vie dans les dernières pièces du bâtiment. Tes doigts accrochent la détente de ton Colt, cette vieille amie, qui ne quitte jamais ta ceinture. Ca te rassure, le contact froid de ton arme contre ta cuisse, au moins ça qui ne t'est pas inconnu en ces lieux. Un bureau, puis deux. Et enfin le dernier. Juste un meuble en bois - et un souffle qui répond au tien, dans la pénombre de la pièce étriquée. Tu te plaques contre le mur, si proche de la porte. « J'sais qu'il y a quelqu'un. Sors ou c'est moi qui t'sors. » tu lâches d'une voix forte. En même temps que tu décroches sans bruit ton arme de son étui. « J'te f'rais pas d'mal, j'veux pas m'battre. »

hj:
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