Une des plus grandes habitudes que Phœnix a dans le jeu, c'est d'explorer le territoire. Seule, ou avec Butcher, pour trouver des portes ou non, elle aime bien découvrir les endroits, les lieux, de plus en plus, afin d'essayer d'en connaître par cœur le plus possible. Cette fois ci, ses pas l'ont menés dans la forêt. Endroit idéal pour grimper, pour se faufiler et éviter les autres le plus possible. Autres activités préférées qu'elle a, pour d'éviter de leur faire du mal le plus possible. Ce qu'elle déteste. Elle avance prudemment, elle n'est pas près d'un territoire ami... bien qu'elle ne sache pas vraiment quelle est la position des Atom face au Caho avec la trêve qui n'en a pas été une bien longtemps. Elle, avec son attitude plus que positive avec tout le monde, elle ne ferait pas attention. Elle sait très bien que c'est loin d'être le cas avec tout le monde, et qu'elle peut très bien être attaquée rapidement, sans raisin. Elle ne pense pas que de dire elle vient en ami fonctionne, encore moins de sortir un drapeau blanc. Ce qu'elle a bêtement oublié d'amener avec elle (il n'aurait sûrement servi à rien, ce n'est pas un oubli très important. Elle doit d'abord commencer par s'en acheter un, c'est vrai). Bref, ennemis ou pas, elle doit tout de même aller partout pour aider ses coéquipiers.

Des feuilles et des branches se mettent à craquer, en une sorte d'écho avec les siens. Elle s'arrête, ce n'est pas le son qui s'amuse. Elle va, lentement, derrière un arbre dont le tronc est un peu plus gros, se cachant, espérant ne pas être poursuivie. Les bruits se rapprochent, une silhouette se montre, qui lui semble être de plus en plus familière. Le visage maquillé avec ce qui ne sort pas du tout de la dernière campagne de Mac. — Tu me suis ? s'amuse-t-elle, en reconnaissant Daredevil, faisant référence à leur précédente et première rencontre dans le jeu. Le hasard est une curieuse chose. — Ça va ? Depuis hier ? rajoute-t-elle, quelques secondes après sa première question. Hier à Chicago. Elles avaient mangé ensemble. Quinn avait fait le repas, elle s'était occupée de la vaisselle. Rien de bien extraordinaire avec ces deux-là. C'est devenu une routine depuis quelques mois. Elle ramène aussi à manger, elle ne laisse pas toute l'épicerie à faire à la brune à chaque fois. À défaut d'être douée en cuisine, la fausse rousse est assez douée dans l'art de regarder les circulaires et d'acheter ce qu'il y a de moins chers. La raison étant assez simple : tant qu'à ne pas être trop sûre de comment cuisiner quelque chose, elle s'est toujours dit que de ne pas le payer plein prix est mieux. Elle finit souvent au resto ou bien à manger des plats congelés, mais la connaissance des épiceries s'est tout de même accumulée au fil des années qu'elle le veuille ou non.

Le plus difficile ici est de se rappeler de son pseudo et de ne pas la nommer par son prénom. C'est dur la vie quand elle rencontre le jeu. Il pourrait y avoir pire. Leurs relations sont toujours cordiales des deux côtés. — J'te dérange pas dans une mission ? s'enquit-elle. Peut-être qu'elle est pressée et qu'elle n'a pas le parler, elle ne le prendrait pas mal si son amie n'a pas le temps de parler. Elles ne feront que prendre deux chemins différents.