S'inscrire au DARWIN'S GAME, c'est montrer de quoi nous sommes capables et prouver que nous sommes l'avenir. Une seule regle : survivre. A partir de maintenant, c'est chacun pour soi. Nous devons oublier qui sont nos freres, nos femmes, nos amis, parce qu'aujourd'hui ils sont nos ennemis. Tuer ou etre tue est notre seule motivation. Le jeu debute.
Tu n'a jamais imaginé te battre pour survivre jusqu'à aujourd'hui. Tu n'en a jamais eu besoin. Pourtant vient ce moment ou tu es au pied du mur, il y a cette fille, sa team à l'air de lui tenir à coeur, la tienne de ne vraiment pas lui plaire. Well, let's see that.
Bravo, tu t'es encore perdue. On dit que ce sont les femmes qui ont un mauvais sens de l'orientation, franchement, tu n'y crois plus vue que tu te perds à chaque fois dans Darwin's Harbor. Tu cherches une porte de sortie depuis plus d'une trentaine de minutes, tu es claqué, t'envie de te réveiller, de prendre une douche et prendre un peu de repos dans ton lit. Mais apparemment le jeu ne veut pas te laisser de repos, enfin par pour le moment. Tu t'arrêtes un moment, regarde autour de toi. C'est bien ce que tu te disais, tu es déjà passé par là. Désespéré tu décides de te diriger vers la muraille qui sépare Darwin's Harbor du reste de la map, tu a déjà trouvé une sortie par là. Il paraît qu'elles bougent tout le temps, mourir pour se déconnecter plus vite n'est pas une option. Enfin pas encore. « Putain que ça me gonfle... » Tu soupires, enfonce tes mains dans tes poches et continue ta route. Un bruit te fait ralentir. Des pas ? Tu ne sais pas trop, peut-être immeuble qui va craque et va s'effondrer ? Tu lèves les yeux vers le bâtiment le plus proche. « S'il te plaît ne me tombe pas sur la gueule. » Mieux vaut reprendre la route plutôt que de rester là, que ce soit un immeuble en mauvais état ou un autre joueur, tu n'as pas envie qu'ils te tombent dessus. Le jeu n'a pourtant pas décidé de te laisser tranquille et le bruit se répète à nouveau. Tu poses inconsciemment ta main sur le manche du couteau et prends une allure plus lente et prudente. Pas de bêtes, pas de joueurs, pas de catastrophes, pitié.
C'est à un embranchement que tu rencontres la source de ton inquiétude. Une jeune femme que tu n'as jamais vue auparavant, mais bon tu ne connais pas beaucoup de monde au final. « Hm, Salut ! T'aurais pas vue une porte de sortie dans l 'coin ? Je tourne en rond depuis une heure... » Bonne entrée en matière, pas agressive... Peut-être que la demoiselle ne le sera pas non plus. Tu l'espères. Mais tu as un mauvais pressentiment.
Tu n'a jamais imaginé te battre pour survivre jusqu'à aujourd'hui. Tu n'en a jamais eu besoin. Pourtant vient ce moment ou tu es au pied du mur, il y a cette fille, sa team à l'air de lui tenir à coeur, la tienne de ne vraiment pas lui plaire. Well, let's see that.
Une nouvelle fois je me suis prise la tête avec Andrew. J'en arrive parfois à me demander comment on a fait pour rester ensemble aussi longtemps. Il est fou, impulsif, et foncièrement bête. Bon... Sans doute la colère me fait-elle penser les pires choses à son encontre. Mais il me pousse à bout aussi. J'ai préféré m'en aller du camps Caho pour ne pas avoir à supporter plus avant ce conflit. Il ne veut pas entendre raison et ceci ne peut se terminer qu'en éliminant l'un de nous. Sur mon chemin et en quittant les lieux j'ai bousculé quelques uns de mes partenaires au passage. Froissés ou non, peu m'importe, pour le moment je fulmine et s'ils ne souhaitent pas avoir à en venir aux mains, il vaut mieux pour eux ne pas me faire chier. On me laisse passer sans plus d'encombre et je m'éloigne vers le centre d'Harbour.
J'ai souvent parcouru les rues sinistres et vides de cette ville miroir et je ne pensais plus pouvoir me perdre aujourd'hui. Mais sans doute la colère et l'énervement jouent-ils en ma défaveur puisque je finis en levant les yeux vers les bâtiments par ne plus rien reconnaître. Les ruines se ressemblent toutes tellement... Mais soudain, j'entends des bruits de pas. Puis une voix : « Putain que ça me gonfle... » Un homme. La voix résonne entre les vieilles bâtisses et filtre jusqu'à mes oreilles. Je ne prétends pas connaître tous les joueurs de mon équipe mais je pense sincèrement que la personne qui marche non loin ne fait pas partie de mon clan. Voila une opportunité bien trop belle pour être vraie. Je vais pouvoir passer mes nerfs sur un joueur adverse. Il n'a rien demandé, il semble même aussi perdu que moi, mais que voulez-vous... Ce doit être le karma ! « S'il te plaît ne me tombe pas sur la gueule. » Huhu, je me retiens de rire ouvertement pour ne pas donner signe de ma réelle présence. Jusqu'ici il flippe et n'est pas certain que ce soit une véritable personne qui le suive. Je ne voudrais pas lui faire peur... Haha ! Mais je me rends compte rapidement que les rues que nous suivons vont se rencontrer. Que faire ? Lui tomber dessus par surprise ? Je pourrais monter dans un des vieux immeubles et lui sauter dessus. Ou alors je pourrais foncer pour le surprendre de face et l'attaquer sans crier gare. Ou alors je lui laisse le bénéfice du doute et je lui fais face pour ouvrir le dialogue... Mon choix est vite fait. J'attrape le manche de ma longue hache et me lance au pas de course vers l'intersection. Toc, toc, toc... Mes pas résonnent plus fort avec ma charge. Le rythme s'accélère et je suis à présent persuadée qu'il sait que je suis là. Et c'est au moment où nos regards se croisent qu'il sait que son destin vient de prendre une tournure qu'il n'envisageait pas. « Hm, Salut ! T'aurais pas vue une porte de sortie dans l 'coin ? Je tourne en rond depuis une heure... » Dit-il brièvement. Mais alors qu'un sourire sadique se dessine sur mes lèvres, je lui réponds en armant mon coup derrière ma tête : « Je vais justement t'aider à sortir du jeu ! » Et une fois mes mots terminés, je lance mes bras vers l'avant pour donner un mouvement circulaire à mon arme et je vise directement la tête de mon adversaire.
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'DEATH MATCH ' :
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Sujet: Re: Fighting to survive. Dim 4 Sep - 18:17
death match: the first time
GANNET feat. ROADHOG
Tu n'a jamais imaginé te battre pour survivre jusqu'à aujourd'hui. Tu n'en a jamais eu besoin. Pourtant vient ce moment ou tu es au pied du mur, il y a cette fille, sa team à l'air de lui tenir à coeur, la tienne de ne vraiment pas lui plaire. Well, let's see that.
Bon, elle ne veut pas t'aider apparemment. C'est la première fois que tu te retrouves dans cette situation et honnêtement t'es pas vraiment à l'aise ou serein. Le fait ce soit une demoiselle qui se jette sur toi armée d'une hache n'y est pas pour rien. Tu vas vraiment devoir te battre contre elle . Tu essayes tant bien que mal d'éviter le coup, ton épaule prend le coup. C'est surement mieux, malgré la douleur, que ce soit elle qui prenne et non ta tête vers laquelle la hache se dirigeait. Un mouvement de recul tout en te tournant et ton épaule s'ouvrent sur le tranchant de la lame. C'est douloureux, plus que tu ne l'aurais jamais imaginé. Ton réflexe n'est pas d'attraper ton couteau et de contre-attaquer, mais plutôt de plaquer ta main contre ton épaule en sang et de reculer histoire de ne pas prendre un autre coup. « Bordel ! » Très distingué. Cette sauvage n'a pas l'air de vouloir te laisser partir en paix. « Finalement je veux bien me débrouiller tout seul hein. » Ton caractère te rattrape, tu s en train de te faire botter le cul et pourtant tu trouves le moyen de faire de l'humour. Les gens sont fous dans ce jeu, va bien falloir que tu t'y fassent un jour. De plus c'est ton bras droit qui a pris, tu es tellement dans la merde. Avec ta main gauche tu attrapes finalement ton couteau, prenant appui sur le mur derrière toi tu tentes maladroitement de parer le deuxième coup qu'elle t'assène, toujours en visant la tête. Apparemment elle ne veut pas que ça dure et vue la douleur que tu ressens dans ton épaule tu te demandes si mourir de suite ne serait pas plus simple. T'évites de reprendre un coup dans l'épaule blessée mais dos au mur la hache déchire ton tee-shirt et fend une ligne couleur carmin sur ton torse. Plus d'équipement, voilà ce qu'il te faut. Tu as l'impression d'être recouvert de sang et que ton corps entier s'engourdir déjà. Tu n'avais pas imaginé que la souffrance serait aussi réelle, rien à voir avec ce coup de bouteille cassée que tu avais prise un soir lors d'une soirée qui avait mal tourné il y a quelques années. « On n'est pas obligé de se battre hein, vraiment... On se connaît même pas ! » Tu tentes, on ne sait jamais. Mais vue la fureur dans son regard, tu imagines déjà le processus de dématérialisation qui te ramènera chez toi.
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