coloured crimson in my eyes
helreginn & PRANKENSTEIN+ So give them blood, blood, gallons of the stuff. Give them all that they can drink and it will never be enough. So give them blood, blood, blood. Grab a glass because there's going to be a flood
De larges troncs d’arbre à perte de vue, et au centre de cette végétation, il y avait toi. Malgré ta grandeur surprenante pour une asiatique, ton mètre soixante-neuf était loin de concurrencer la flore. Cachée au regard des autres, tu te sentais calme. Darwin’s game avait cet effet sur toi. Il te permettait d’abandonner toutes tes inquiétudes de la vie réelle. D’autres venaient les remplacer, mais il y avait des points positifs. Il y avait ce rush d’adrénaline ainsi que cette sensation de vengeance à chaque fois que tu arrivais à tuer quelqu’un. C’était ce sentiment qui te poussait a revenir a chaque jour, obsessivement. Aujourd’hui n’était pas différent, tu étais connectée à partir de ta petite chambre dans l’appartement de tes parents à Chicago. Au centre de la forêt de darwin harbor tu cherchais quelque chose pour passer le temps, une proie en particulier saurait satisfaire ta soif de sang. Il faut croire que tu avais de la chance, car au milieu de la palette monotone de brun et de vert, tu peux apercevoir le reflet de la lumière sur quelque chose. D’ici tu ne peux pas vraiment ce que c’est, ça pourrait être la lame d’un couteau, la surface brillante d’un pistolet. Devant l’inconnu, tu sais qu’il vaut mieux être prudente. Alors tu approches en faisant le moins de bruit possible. Ton poids plume qui est considéré comme idéal en Corée et sous-poids en Amérique t’aide énormément. Tu te rapproches assez pour pouvoir voir le visage de ta proie. Tu te souviens de lui. Vous ne vous êtes jamais adressé la parole, mais tu l’as déjà vu, a multiples reprises. Tout comme toi, il était là à chaque fois, se mêlant à l’arrière-plan. beaucoup plus tape à l'oeil et grande gueule que toi, il aurait été difficile de l'effacer complètement de ton esprit. Tu ne sais pas ce qui te prend, c’est peut-être de l’arrogance, ou peut-être que tu veux te montrer confiante, montrer que même si les CAHO ont étés forcés d’abdiquer, ils sont loin d’avoir perdu, mais tu sors de ta cachette. Les feuilles d’arbres s’écartant sur ton passage alors que tu installes une flèche à ton arc. Ce dernier n’est pas pointé sur ta proie, mais tu es assez loin pour qu’il ne te suffise que d’une seconde pour viser et tirer s’il décidait d’attaquer soudainement. «
Qu’est-ce que tu fais si loin de chez toi, ATOM ? » Lui comme toi êtes loin de votre territoire, mais tu es toujours, ou presque, seule, loin des tiens. Tu n’as pas peur d’un combat, ni même de perdre, bien que cela t’énerverait énormément.