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S'inscrire au DARWIN'S GAME, c'est montrer de quoi nous sommes capables et prouver que nous sommes l'avenir. Une seule regle : survivre. A partir de maintenant, c'est chacun pour soi. Nous devons oublier qui sont nos freres, nos femmes, nos amis, parce qu'aujourd'hui ils sont nos ennemis. Tuer ou etre tue est notre seule motivation. Le jeu debute.



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 Running out of breath [Ivan]
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MessageSujet: Running out of breath [Ivan]   Running out of breath [Ivan] EmptySam 1 Oct - 4:45


❝Running out of breath❞
Tes pas se font de plus en plus lents. Tes paupières … de plus en plus lourdes. Ta respiration est rauque, restant constamment bloquée dans ta gorge asséchée. Cherchant désespérément à se frayer un chemin. Lentement, mais sûrement. Tes lèvres, complètement déshydratées, ne ressemblent désormais plus à rien. Il y a des lustres que tu aurais voulu te rendre à une rivière. Sauver les apparences, si on peut dire. Mais tu n’en trouvais aucune … Alors qu’autrefois, la forêt était ton royaume, une partie du darwin que tu connaissais comme le fond de ta poche, aujourd’hui, tu n’avais plus aucun repère. Comme si tout avait été sauvagement effacé de ta mémoire. Comme si tout le temps que tu avais passé chez les Gaia n’avait jamais existé. À ce moment, tu n’as plus aucun espoir. Non, en fait, ça fait longtemps que tu n’en a plus. À quoi bon de toute manière ? Tu es une paria. Une joueuse que tout le monde veut voir morte. On te chasse. On te tue. Et on recommence. C’est comme ça que ça fonctionne.

Tu n’as alors qu’une envie et c’est d'arrêter de te battre. T’allonger quelque part et te reposer. T’endormir et ne plus te réveiller. Ça t’apaiserait et ça ferait plaisir à tout le monde. Les jours, les semaines, les mois s’accumulent, pesant de plus en plus lourds sur tes épaules, laissant des traces indélébiles sur ton corps, sur ton esprit. Tes pieds rongent le sol, traçant des sillons dans la terre comme si c’était du beurre. Tu n’as même plus la force de les lever. Puis le paysage s’obscurcit, alors qu'il fait beau soleil. Lentement, dessinant un léger dégradé dans ton champs de vision. Avant de ne complètement s’obscurcir, te déconnectant totalement de la réalité, t'emprisonnant dans le sommeil tant espéré. Ton corps tombe comme une brique sur le sol et après ... tu espères tout simplement qu'il n'y en aura pas.

© Pando
Ivan Horak
Ivan Horak
GUNFIRE
<b>bavardages</b> 1196 <b>présence</b> REDUIT
AVATAR : sebastian stan.
CREDITS : cosmic light (avatar), endlesslove (signature), kenou (gif).
<b>NIVEAU</b> Running out of breath [Ivan] PkTtUoo <b>VIES</b> Running out of breath [Ivan] 8LJZ0nL
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ALIGNEMENT : PASSIF.


MessageSujet: Re: Running out of breath [Ivan]   Running out of breath [Ivan] EmptyLun 3 Oct - 13:13

running out of breath. (dryade&gunfire)

T’as les pieds tuméfiés et la mort dans l’âme. T’as cette colère qui gronde, sourde, venimeuse – cette rage qui te ronge de l’intérieur, qui dévore ton être décharné. Et ce vide, abyssal, éternel, ce vide là dans lequel t’as le sentiment étouffant de tomber, de te noyer. Le cœur au bord des lippes, tes lèvres asséchées par l’aridité. Le soleil brûle ta peau au travers des feuillages, entre les souches. Et tes pieds qui se traînent toujours plus loin, jusqu’à ce que t’éclabousses le fond de tes godasses de ton propre sang incandescent. C’est de ces jours où tu joues le fantôme – esprit errant dans les bois, creusant un monde entre toi et le camp. T’as ravalé tes mots, t’as ravalé ton mal, et t’es juste parti, depuis l’aube levée. Le camp est loin maintenant. Et le soleil haut dans le ciel, si haut qu’il t’échappe, et il file sa course sans jamais s’arrêter. Et toi tu serres tes poings meurtris autour des lames que tu portes d’ordinaires à la ceinture – ces mêmes lames que tu sors jamais, préférant accrocher ton doigt à la détente, cette vieille amie, la rassurante. T’as les phalanges bouffées, t’as les doigts en charpie. Et tu sais plus ce que tu fais avec ces foutues lames à la main. Tu sais plus pourquoi tu marches, ni depuis combien de temps. Tu continues juste à aligner tes pas les uns derrières les autres, tu continues juste à écumer ta haine qui bouillonne, ta haine qui déborde. Jusqu’à ce qu’elle ne s’essouffle, jusqu’à ce qu’elle ne retombe. Simplement.

Ton cœur se meurt, tes poumons se perdent. Un instant tu oublies le court de ta respiration, tu manques un battement. Et cette sensation de néant, ce frisson qui s’empare de toi, s’enroule autour de ton corps. Soudain la fatigue s’abat sur tes épaules, et ton rythme s’éteint doucement ; tu t’assois, tu ne comprends plus pourquoi t’es là. Les bois se referment, te recrachent. Tout tourbillonne, incessante danse de cet esprit qui te hante. Elle est là, toujours, près de toi. Ca te rend malade, malade à en mourir. Alors tu fermes les yeux un instant – tes iris qui se perdent dans les ténèbres de tes paupières scellées, et ton souffle qui s’apaise finalement. Le monde redevient droit, la tempête s’est tue. Et dans le silence tout juste tombé sur la forêt, un impact sourd. Un corps qui s’effondre. T’ouvres les prunelles, une seconde ébloui par les mille teintes de vert qui agresse ta rétine, et te soulèves de ton assise brusquement. Et tu te remets à courir, cherchant la source de ce bruit qui t’obsède, écartant les branches, évitant les racines piégeuses. Et là sa silhouette immobile, beauté statufiée au milieu des fourrés. Sur la roche s’épand encore l’essence écarlate jaillie du haut de son crâne ; sa poitrine ne se soulève déjà qu’à peine, difficilement, irrégulière. Morte – que tu penses d’abord. T’es déjà prêt à rebrousser chemin. À regagner le camp avant que la nuit n’épouse les bois. Et puis ton regard tombe sur les traits de son visage.

Adélia. Traîtresse coupable du massacre qui t’a ôté une vie, à toi aussi. Le corps décharné, fatigue défigurant son minois. Tu t’accroupis. La dague rutile entre tes doigts, tu l’as jamais lâchée. D’autres l’auraient achevée, amères, vengeurs. Mais ce n’est pas sa faute, à elle – elle ne voulait que protéger les siens. Alors tu laisses choir la lame à tes pieds, et tes doigts se jettent sur la gourde harnachée à ta ceinture. Sans nulle douceur tu forces sa mâchoire à s’entrouvrir, et le filet d’eau goutte bientôt au bord de ses lèvres. T’arraches un morceau de ton tee-shirt calciné, l’enroule autour de son crâne d’où le sang visqueux a englué l’épiderme blafarde, les cheveux. Et d’un geste sec tu serres le linge, pressant le bandage contre la plaie – t’auras gardé au moins ça de tes longs moins en Irak. Finalement tes mains vermeilles retombent le long de ton corps. Que pourrais-tu faire de plus – à part attendre.
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