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 Massacre on break | GANNET
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Rage Ghliebnikov
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JEFFTHEKILLER
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MessageSujet: Massacre on break | GANNET   Massacre on break | GANNET EmptyMer 21 Sep - 9:06
Poltergeist ∞ Gannet
The last person who looked at me like that... I got laid
Une lame. Un aussi petit bout métal façonné par les flammes. Une lame. Comme une larme qui s'écoule sur la pureté de la joue pâle d'un enfant perdu dont la peur s'exclame. Une lame. Une aussi petite pression pour déchiqueter un corps et laisser s'envoler une âme. Une lame. Comme une déchirure, du sang pur, une arme.
Elle est fascinant cette machette. Avec un équilibre hors-pair, une force d'enfer, elle est juste parfaite. C'est chouette les machettes. Un coup de lame et elle arrache des têtes. Aucune cible ne résiste, pas même les moins fluettes. Avec ça, mille et une nuances pourpres colorent sa palette. Dans un monde régis par la cruauté et le meurtre, sanguinaire est la tempête. Un souffle s'élève, un cri le couvre et bientôt un corps retombe avant qu'il ne le déchiquette. Elle est morte la minette. Il essuie le filet de sang qui a généreusement arrosé son visage et dans un sourire victorieux, presque soulagé et jouissif, il se redresse. Il jouit du spectacle comme il a jouit de sa détresse. Elle crie moins la minette. Et dans une nuée de pixels, elle s'envole vers le ciel pour regagner la terre ferme.
Elle est puissante cette violence. Il n'aurait jamais qu'elle s'étendrait aussi loin, sans aucune récompense. Elle est forte cette haine. Il n'aurait jamais cru qu'elle surpasserait tout y compris la solitude et la peine. Poltergeist est devenu l'esprit de ces bois. Plus que frappeur, il est froid. Son sourire est glaciale, luciférien, narquois. Le jeu l'enivre et le laisse ployer sous son poids. Maintenant, il ne punit plus que les bourgeois. Sa cible, c'est le bon, l'orphelin et le villageois.

La manche de sa veste boit le sang que sa lame à récolté. Son seul regret réside dans ce sentiment d'insatisfaction ; il ne s'est pas assez amusé. C'est futile, un besoin primaire que chaque humain doit posséder. Les hommes sont des chasseurs, des animaux assoiffés. Tout commence dans le sang et les déchirements, tout finira dans le sang, déraisonnablement.
Il reprend le chemin du QG en prenant des notes mentales. Vanter les mérites du jeu en avançant la libération du mal. Après tout, sans lui tout est si pâle. S'il doit en tirer partie dans un réflexe vénal, c'est l'amusement qui doit prôner, c'est crucial. Quoi de plus divertissant et attirant que le mal ? C'est lui qui te tend sa main spectrale. La serrer, c'est comme passer un pacte avec le diable. Poltergeist l'a croisé sur son lit de naissance, allongé sur ses draps d'une pâleur liliale.

L'esprit frappeur passe par le parc d'attraction délaissé. En passant, il observe d'un coup d'oeil torve, les chapiteaux s'affaisser. Il n'a jamais aimé ce genre d'endroit sans doute parce que pour lui l'attraction n'en a jamais eu que le nom. Fut un temps où il était lui-même une attraction. Bien loin de ce qu'il déchaîne aujourd'hui, avec tant de passion.
C'est en effleurant des attractions pour les plus jeunes, qu'il s'aperçoit de la présence d'un joueur. Très vite, il le reconnait. Gannet. C'est son pion placé dans l'arène. Pour le moment, plus un collègue. Mais ce ne sera pas éternel. Il usera de lui comme il use des autres. Toutefois pour le moment, il le divertit plus qu'il lui est utile et il doit bien admettre qu'il lui plaît bien. Il est plutôt intéressant. Poltergeist s'avance vers le corps détendu de son "allié" - si on peut l'appeler ainsi - et lâche d'un ton taquin et jovial :

« Tu te la coules douce ? »
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MessageSujet: Re: Massacre on break | GANNET   Massacre on break | GANNET EmptyMer 21 Sep - 17:45
Poltergeist ∞ Gannet
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Chaque fois que tu retrouves ici, tu te poses la même question: Pourquoi ? Tu t'es réfugié dans le parc d'attractions, depuis l'accident, ou plutôt l'attaque, il est à moitié en ruine. Plus qu'il ne l'était avant en tout cas. Malgré tout, tu l'aimes quand même, on y croise pas grand monde, on voit le ciel et le grincement des attractions défoncées te bercent. Non, ça c'est faux. C'est même plutôt chiant. T'as l'impression de plus voir le ciel dans le jeu que dans la vie, toujours enfermer soit au bar soit chez toi. Tu souris niaisement et profites de ce moment paisible. Le jeu t'autorise encore à t'échapper de la réalité, que tu aimes bien pourtant, mais il faut dire que tu as encore toute ta tête comparée à d'autres. Il en est que cette espèce de banquette éclatée, provenant sûrement d'un quelconque manège, est la chose la plus confortable que tu es trouvé ici. Mais ce petit moment de calme est interrompu par des bruits de pas. Ce jeu rend attentif, on n'est jamais complètement tranquille. Même en terrain allié, mieux vaut être prêt à tout. Tu te redresses et observes ce qui a ton plus grand bonheur n'est pas un ennemi. T'es pris en flagrant délié à ne rien faire, mais bon c'est un jeu non ? « Rien faire, je ne suis bon à ça, surtout ici. » Que tu réponds avec un air innocent. C'est vrai que tu ne t'investis pas à fond dans le jeu, l'équipe, tout ça... Tu ne te lèves pas pour autant, mais étire tes bras au-dessus de ta tête. Ça doit faire au moins une heure que tu es là à ne strictement rien faire d'autre que te prélasser, ça t'a un peu engourdi.

« Tu fais quoi dans le coin ? Tu es venue me rappeler à l'ordre par ce que j'en branle pas une ? » Une fois de plus tu n'es pas sérieux. Vous vous entendez plutôt bien et jusque-là ça ne l'a jamais dérangé que tu te contentes de regarder et de ne pas participer. tu n'as jamais été un grand fan de jeux vidéo, donc tu es un peu un newbie ici, il est donc normal d'y aller doucement avant. Enfin, ça te semble logique en tout cas. Tu observes un moment Poltergeist, tu aperçois ce qui te semble être du sang sur sa manche et peut-être que finalement, tu ne veux pas savoir ce qu'il faisait dans le coin. Il est à un stade du jeu que tu as encore du mal à comprendre. Au pire si on t'y obliger, que ta vie était en jeu, oui tu te battrais, mais tu n'y prendrais pas plaisirs. « Tu t'es taché faut croire. » Ton air est pourtant détaché quand tu pointes du doigt la manche de sa veste. Un jour tu finiras par t'habituer à cette violence sanglante. Un jour appréciera ça, mais ce jour tu ne le vois pas arriver. Comment penser que tu deviendrais une bête sanguinaire un peu dérangée du ciboulot ? Non, toi Donovan, tu es le mec sympathique et sociable, drôle et amical. Le mec que tout le monde aime. « Poltergeist a encore fait des siennes ? »

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MessageSujet: Re: Massacre on break | GANNET   Massacre on break | GANNET EmptyJeu 22 Sep - 9:11
Poltergeist ∞ Gannet
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Jouer un rôle quand quelqu'un à entraperçu ce qu'il y a de pire en vous, c'est pas si impossible. Au contraire, c'est plutôt admissible. Gannet avait été témoin d'un de ces massacres qui devenaient son passe-temps rituel et ça n'en était que plus facile. Conscient de l'ombre qui guette son âme qui jubile, il n'a aucune répugnance envers ce démon qui, avec lui, se la joue tactile. Il est malveillant le l'esprit frappeur, mais ce n'est horrible que pour ses proies trop peu agiles.
Poltergeist fixe les bras qui se tendent vers le ciel après quelques mots emplis de paresse. Un fend malicieux fend son visage comme une caresse lorsque Gannet s'empresse de lui demander ce qu'il fiche ici, d'une voix virile presque enchanteresse. Il n'a pas retouché un homme depuis un moment et ce sentiment d'insatisfaction l’oppresse. Mais rien ne presse quand le sentiment de dégoût se manifeste et griffe comme une tigresse.

« Ouais ! J'suis venu te mettre la fessée parce que tu branles que dalle ! »

Les sourcils de Poltergeist se hausse dans un geste plus qu'évocateur. Elle est passée l'heure du massacre, maintenant c'est le quart d'heure de l'acteur. Quoiqu'il a pas beaucoup à jouer les simulateurs. Avec lui c'est pas difficile de tomber à bon entendeur.
L'esprit frappeur sourit quand Gannet lui fait la remarque qu'il est tâché. Il sourit parce que c'est loin d'être grossier. Contrairement à toutes ces fois où le jeu l'a possédé. Où sa soif de sang qui depuis toujours le hantait s'est exprimé dans un tornade de sang au goût rouillé. Poltergeist vient s'asseoir  sur lequel Gannet est allongé et durant un instant, c'est le grincement sinistre des vieux manèges qu'il se met à écouter.

« Poltergeist avait faim, je l'ai nourri. »

Poltergeist. Une façon de dire que ce monstre qui sommeillait en lui pouvait être divisible de sa personne alors que ce n'était nullement le cas. Pourtant c'était quelque chose que seul le jeu pouvait réveiller. Mais tout ça, il le cachait bien au brun l'avait aidé à tuer. Il n'a pas besoin de savoir ça. Il n'aurait peut-être aucun mal à se méfier de lui parce que c'était encore un joueur innocent, un petit nouveau, une âme qu'il adorerait tâcher. Une âme avec laquelle il était de plus en plus tenté de jouer. D'un geste presque séducteur, il se pencha vers lui pour lâcher :

« Mais crois-moi, tu ne veux pas de détails. »

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MessageSujet: Re: Massacre on break | GANNET   Massacre on break | GANNET EmptyVen 23 Sep - 8:09
Poltergeist ∞ Gannet
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Tu te rassures souvent en te disant que c'est le jeu qui transforme les gens. Que Poltergeist n'est pas tout le temps comme ça. Que le jeu a fait de lui ce qu'il est, cette espèce de bête sanguinaire... Le bon côté, c'est que vous vous entendez bien. Tu es d'ailleurs bien content d'être dans sa team. Comment réagir face à un ennemi tel que lui, franchement tu pensais que ça n'existait que dans les films ou les... les jeux... ce genre de personne. Tu penses trop, t'oublie que t'es pas seul. Mais penser te permet de détourner les yeux de cette tache rouge qui décore la manche de ton coéquipier. Il semble si fier de ça. Tu fais une moue, réagissant à ses fausses menaces. Il faudrait bien plus qu'une simple fessée pour t'empêcher de ne rien faire et ce n'est pas difficile à comprendre. Tu pouffes même, d'un petit rire gras. T'essayes d'oublier le mauvais côté de sa personne pour ne voir que le mec agréable et sympa qui s'installe à côté de toi. « J'ai l'impression que de ne rien faire ici est plus productif que de ne rien faire dans la vraie vie, laisse-moi ce petit plaisir ! » Tu préfères détendre l’atmosphère en sa présence, bon, il ne réagirait pas avec quelqu'un de sa team comme il réagit avec ses ennemis. Tu n'es juste pas là pour te prendre la tête même si tu y seras un jour forcé. Ce jeu fou le bordel et chamboule la vie de tout le monde, il devient pire qu'une drogue, la preuve en est que tu es toujours là, à te reconnecter jour après jour.


Tu l'as donc déjà vu faire, tu ne veux évidemment pas les détails. Si tu veux du sang et du gore, tu te regarderas un film en te déconnectant. L'observant un instant, ton regard se détourne à nouveau, cette fois sur le paysage de carcasses d'attraction. Tu l'imagines neuf, remplis d'une foule. Tu imagines carrément un passé qui n'a sûrement jamais existé à cet endroit. Mais pourquoi pas un jeu sans toutes ces batailles ? Un jeu simple, avec un parc d'attractions où les joueurs s'amusent, une ville en état où ils vivent une deuxième vie, peut-être meilleure. L'espoir c'est beau, ton optimisme te tuera. « Tant qu'il est rassasié et que je n'ai pas droit aux détails comme tu le dis si bien, je suppose que tout est cool. » Tu glisses tes mains derrière ta tête et te poses contre le dossier de la banquette. Oui, tant qu'il ne te veut pas de mal, toit'es tranquille. De toute façon les Eshu ne sont pas réputés pour s’entre-tuer, c'est plus un truc de Caho ça se foutre sur la gueule entre eux.

Quand tu y repenses, tu n'es pas un feignant pourtant. Dans ta vie, tu ne restes pas au lit jusqu'à toutes les heures, tu aimes ton travail, tu aimes occuper tes journées aussi... C'est depuis que tujoues que ça a changé. C'est aussi le fait que tout est encore trop irréel, trop virtuel pour toi ici. Tu vois encore le feu qui avait prisprès de le grand roux, tu vois encore l'attraction s'écraser à vos pieds. Tu ressens encore la frustration de ne pas vraiment qui étaient ces gens qui ont fait ça. « C'est moche d'avoir attaqué la plus jolie partie de nos terres. » Un soupir et un énième regard perdu dans le paysage. Au fond toi aussi t'es pas le même ici. Tu te forces à rester positif. « J'aimais bien cet endroit, je l'aime toujours, mais avant j'avais moins peur qu'un truc me tombe sur la gueule. » Chacun à ses endroits et ses petits moment à lui. Bien sur, la présence de Poltergeist ne te dérange pas, être en agréable et charmante compagnie c'est mieux que d'être seul. Mais si ce jeu fait ressortir le mauvais côté des gens, ne devrais-tu pas t’inquièter un peu plus de connaître cet homme ? Non, tu ne le penses pas, encore une fois, le fait d'être dans sa team te rassure. Le fait qu'il se soit toujours montrer amical envers toi aussi. « Mais franchement, on est pas bien à glander là ? » Tout en lâchant ces mots, tu poses tes pieds sur ce qui devait servir de barre de sécurité et t'enfonce davantage dans la banquette.

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MessageSujet: Re: Massacre on break | GANNET   Massacre on break | GANNET EmptyVen 23 Sep - 9:09
Poltergeist ∞ Gannet
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Sans doute qu'un peu de repos ne ferait pas de mal. Poltergeist est totalement du genre à présumer de ses forces mais en même temps, ses forces étaient bien plus vastes ici que dans le monde réelle. C'est dingue que cette sensation est belle. Il se sentait presque imbattable, comme si rien ne pourrait lui résister et il fallait dire qu'ici comme ailleurs, il a toujours eu haute estime de lui-même. Pas du genre à se laisser aller à une quelconque fausse modestie. Dans cette véritable toile d'araignée qu'est cette salope de vie, il ne s'est jamais laissé piégé à tout hasard - ou du moins presque jamais - alors ce n'était pas sur la véritable toile qu'il allait se laisser battre. Il le savait, il était intelligent, fort, rapide et pourris jusqu'à l'os. Sa cruauté et son manque d'empathie sera sa clé de survie. Ce n'était pas comme ces idiots d'ATOM qui se la jouent super-zéros et qui volent au secours des membres de leur team pour leur sauver la vie, qu'importe s'ils y laissait leurs peaux. C'était bien là, la quintessence de la stupidité, selon lui. L'amour, l'amitié et la confiance, tout plein de connerie à coller dans le cercueil de ces abrutis qui crèvent en leur nom.  

« Le temps ne s'écoule pas de la même manière ici et là-bas. Une heure de glande, ici, ce n'est jamais qu'une minute, là-bas. Sans compter, qu'ici, t'as pas à te soucier du temps que tu dépenses à rien foutre parce que tu perds pas de fric. »

Poltergeist, autant que son véritable lui, n'était pas vraiment un flemmard. Il n'aimait pas rester à rien faire quand il peut gagner du fric et rouler son monde exactement comme il le veut. Il a toujours aimé s'activer parce que ce bon vieux Duncan baise et bouge. Il peut avoir tout ce qu'il veut et rester à ne rien faire, ce n'était certainement pas son genre. Draguer des nanas à la pelle. En ramasser pour les fourrer dans son plumard. Dealer à de pauvres âmes qui ne demandent qu'à être détruites. Voler à des âmes cupides qui ont beaucoup trop. Et récolter les billets verts. C'était la raison de sa présence ici et jamais rien ne le détournerait de ça. Parce que le fric, ça te baise pas par derrière, c'est fidèle et ça t'apporte plein de trucs. Ne jamais se détourner de lui, c'est son seul mot d'ordre. Les autres peuvent se faire enculer, c'est pas son problème.
En ce qui concerne ce petit newbie, pas beaucoup plus jeune que lui, c'était différent. Il devait faire semblant d'être normal avec lui parce qu'il faisait partie d'un tout. Et le fréquenter en faisant semblant de plaisanter, d'être pote ou quelque chose de ce style, ne pouvait que participer à sa réputation et l'orienter dans le bon sens, pour une fois. Il esquisse un sourire qu'il tente de teinter davantage de malice que de noirceur en l'entendant lui dire que tant que Poltergeist était rassasié, tout était cool. Ouais, tout était cool, tant qu'il se décidait à le laisser tranquille. Pour le moment, il ne voulait pas trop le pousser à la faute mais il devrait plutôt s'inquiéter du fait qu'il le pervertisse plutôt qu'il lui fasse quelque chose parce qu'il avait bien l'intention de noircir son âme d'une encre indélébile.

Ses propos sur le parc le laisse de marbre à l'intérieur. Franchement, qu'est-ce qu'on en a à branler des autres ? De ces pauvres âmes qui ont trépassé. Et surtout de ce décor qui lui foutrait bien plus les miquettes s'il était en état que rouiller meurtri par les années. Mais Poltergeist se compose un léger air empathique et hoche pensivement la tête. En faire trop était inutile. Gannet finirait par comprendre qu'il jouait double jeu et que tout ce dont il se souciait c'était de sa propre gueule. Sur ses paroles suivantes, Poltergeist hausse les épaules, partagé entre l'ennui et l'agacement que suscite un tel endroit en lui.

« J'déteste les parc d'attractions, je peux pas comprendre qu'on puisse s'y sentir bien. En ruine ou pas, ça m'sort par les yeux. »

C'est dur de pas paraître amer quand il parle d'un truc pareil mais, il finit par se dire que de toute façon, il a le droit d'avoir de mauvais souvenirs et que c'était sans doute quelque chose de "normal". Il n'avait pas à s'en cacher.

« Mais ouais, glander ça a du bon. »

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MessageSujet: Re: Massacre on break | GANNET   Massacre on break | GANNET EmptySam 24 Sep - 17:30
Poltergeist ∞ Gannet
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Il n'a pas tort, c'est surement pour ça que tout est déréglé dans la vie des joueurs. Au final le repos que tu tentes de prendre ici est inutile. Tu seras quand même crevé, mais ça ne t'empêchera pas d'aller au boulot avec le sourire, espérant voir au bar plus de monde que d'habitude. C'est réconfortant de voir que les gens sortent encore, du moins un peu. Mais avec la pression du couvre-feu... Ton sourire s'efface vaguement. Le fric n'a jamais vraiment été important pour toi, avec les nouveaux horaires du bar, le salaire n'est plus celui qu'il était, heureusement tu n'es pas trop dépensier et tu as assez mis de côté pour survivre un bon bout de temps. C'est ce que vous êtes non . Dans un monde comme le vôtre, quand l'on voit comment il tourne, vous êtes des survivants. Putain. Pourquoi tout n'est pas simple ? Tu n'aimes pas te prendre la tête, vivre simplement au fil des jours est tellement plus simple. « Tu es beaucoup trop réaliste pour moi des fois, tu sais ? » Tu'n'es pas vraiment un rêveur pourtant, tu'es même plutôt lucide la plupart du temps. Disons que l'humour est ta façon de détendre l’atmosphère. Faire les choses avec légèreté, tu donnes parfois l'impression de tout faire avec trop d'indifférence.

Tu l'écoutes, fixant un point que seul toi voit entre la ferraille et la nature qui semble avoir repris le dessus. Tu te demandes bien quel genre d'endroit un type comme lui apprécie. Ce n'est pas comme si ça te regardait vraiment, mais tu éprouves parfois de la curiosité envers les autres, ça t'évite de parler de toi et de ton ennuyeuse vie. Tes parents t'emmenaient au parc d'attractions quand tu'étais jeune, t'aimait bien ça, frustré de ne pas pouvoir faire les plus grandes attractions, celles à sensations. Tu as rattrapé le coup en y allant plus tard avec des copains, t'éloignant de plus en plus de tes vieux beaucoup trop collants à tes yeux. En même temps quand tu n'avais que 20 ans ils ont essayé de te marier... Ils étaient et sont toujours épuisants quand ils s'y mettent. « J'aime bien l'adrénaline de ces conneries. Ici j'l'aime car il n'y a jamais personne depuis qu'une bande de sales gosses l'a encore plus amoché qu'il ne l'était déjà. Enfin personne, sauf quand tu décides de débarquer et de squatter ma banquette. » Tu lui sers ton petit sourire étiré et amusé. Il a plutôt l'air bien ici, à rien faire à tes côtés. Qui n'aime pas pouvoir se poser de temps en temps, dans le silence, avec une clope et un bon verre de whisky.  Ces deux dernières choses étant trop difficiles à trouver, tu te contentes du calme... et du calme.

« C'est quoi ton rôle au fait ? Je veux dire dans la team. J'sais pas si on en a déjà parler, dans ce cas là je m'en souviens plus. » Tu changes de sujet, peut-être que grâce à cette question, tu en apprendra un peu plus sur le jeu et ton équipe. Tout est flou pour toi et tout le monde voit bien que tu ne t'y met pas encore à fond. T'en ressens pas l'envie et faire reste persuadé que même en t'engageant davantage auprès de ta team, ça ne t'apportera pas l'amusement qu'un jeu est sensé apporté. Cette fois ton visage est tourné vers le sien, toujours confortablement installé, tu voudrais pas qu'il croit qu'il te fait peur ou que tu évites son regard car sa manche est couverte de sang. Ce n'est pas le tien après tout, t'es pas vraiment un "trouillard" et il est plutôt agréable à regarder. Tu l'imagines tombeur de ces dames, sa liste doit être plus longue que la tienne. En fait il a même une gueule de mec marié. Tu réfléchis deux secondes à ce que tu viens de penser. Non pas du tout en fait. « J'ai l'impression qu'aucun rôle n'est fait pour moi. Sauf celui de décoration. »

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MessageSujet: Re: Massacre on break | GANNET   Massacre on break | GANNET EmptyDim 25 Sep - 1:18
Poltergeist ∞ Gannet
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Poltergeist n'était pas vraiment le type de joueur à se la couler douce de la sorte mais il était bien le joueur tout destiné à rejoindre la team des ESHU. Tout était calculé dans sa tête. Les humains ne sont pas difficile à comprendre et à anticiper. Et bien heureusement, les humains, ça courait les forêts, ici. Et Gannet en était un jusqu'à preuve du contraire. Un humain bien différent de lui mais pas moins manipulable pour autant. Son attitude de j'en-foutiste qui visiblement aimait bien s'enfermer dans un monde sans soucis le rendait juste un petit peu plus difficile à atteindre. Mais l'esprit frappeur imaginait avec un certain sarcasme qu'il devait être apprécier des gens. Lui n'a jamais trop su ce qui plaisait réellement et durablement aux gens mais à force d'observation, il a pu largement jauger que ce genre de personnage, souriant et paresseux, c'était ce qui plaisait au gens normaux. Capable d'affection, loin de lui, cette abomination. Toutefois, si lui ne pouvait pas attendrir les foules, il pouvait toujours fréquenter des personnes comme ça. Il n'aura plus qu'à compter sur son charme naturel.

« C'est le monde qui est trop réaliste pour toi, mec. »

Le regard de Poltergeist se perd sur les attractions, vieux vestige d'un passé de voltige. Le brun en parle comme un lieu fantomatique et c'est vrai qu'il s'est perdu l'oubli, la rouille et la mélancolie mais lui ne voit qu'un tas de ferraille. Les gens n'ont jamais pu le retenir où que ce soit alors ce n'est certainement pas un lieu qui pourrait lui être précieux. Dans ce jeu ou ailleurs, rien ne sera jamais assez fougueux. Il finit par hausser les épaules de mauvaise grâce, ne comprenant pas réellement sa fascination. De toute façon, il était sûrement trop obtu et égocentrique pour réellement comprendre quelque sentiment que ce soit

« J'suis un crieur, mec. Sûrement qu'Harley Quinn a cru que je serais armé pour manipuler les mots. »

Oh ça, elle n'aurait jamais pu en douter, vu ce qu'il lui a fait. Il s'en marrait encore. En fait, il n'y avait pas repensé avant de la croiser ici mais il fallait bien admettre que son petit coup avait eu de quoi la marquer suffisamment pour qu'elle le reconnaisse immédiatement malgré ses changements physique et veuille lui tailler le cul en sushi. Ah, pauvre petite blonde. Sa rancoeur puait encore jusque là, mais il devait bien admettre qu'il ne serait pas contre se la taper à nouveau. Elle était super sexy, il avait oublié à quel point. Et davantage encore dans son accoutrement de joueuse et qu'elle revête cette tête hargneuse.

Lorsque Gannet émit ses doutes par rapport à sa place dans la team, Plotergeist vit là, une occasion de le mettre un peu plus dans sa poche en le rassurant. Agir comme un "mec sympa", un minimum soucieux des autres. Un tout petit peu socieux. Il se pencha vers le brun avec un petit sourire aux lèvres :

« On a toujours besoin de soldat, tu seras jamais inutile. »

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MessageSujet: Re: Massacre on break | GANNET   Massacre on break | GANNET EmptyMer 28 Sep - 23:44
Poltergeist ∞ Gannet
The last person who looked at me like that... I got laid
Le jeu a du bugué en te mettant dans cette équipe. Tu n'as pas l'impression qu'une seule personne te ressemble dans tes collègues. Comment deviner que tu tournerais au vinaigre toi ? Par ce qu'un jour Gannet, tu prendras plaisir à te salir les mains, ton visage se fendra d'un sourire face à la victoire entachée de sang qui se dressera devant toi. La défaite te rendra fou, le rouge souillera ta vue, tu trembleras de cette folie. Tout est tracé, dessiner à l'avance. Le destin ne te réserve pas une fine joyeuse et rose. Ta vie tranquille et simple, ton humour, ton aise... Tout prendra fin un jour. Le tout à cause de ce jeu. Mais laissons le futur là où il est. Tu es toujours toi, Donovan, le type appréciable et serviable. Le sociable barman au petit sourire en coin qui fait tant de ravage. Ne t'enjailles pas trop non plus.

Le fait est que, comme le dit si bien ton coéquipier, ton tempérament correspond à l'ancien monde, pas à celui-ci de plus en plus dérangé. Que tout était simple quand tu fumais tes joints dans un skate parc avec des copains bien plus vieux, quand tu changeais de job tous les deux mois car ça n'allait pas, car tu n'aimais rien de tout ça, tu t'en fichais, tu étais jeune, pas idiot et travailleur tant qu'il y avait ce temps libre qui te servait à plonger ton nez dans des bouquins, fumer une clope le tout en écoutant un vieux vinyle probablement piquer à ton père. Le temps libre s'échappe, il file entre tes doigts. Dans le jeu, il n'y a pas de temps libre. Quand tu te déconnecteras, tu seras épuisé, le livre sur le dernier empereur de chine entamer le moi dernier sera toujours sur ta table de nuit à la même page, la clope à peine entamée se consumera dans le cendrier et tu n'entendras même pas le son de ta chaîne car Morphée t'aura déjà pris dans ses bras. «  Je devrais peut-être faire attention à ce que tu me racontes alors ! » Dis-tu sur un ton amusé. Tu devrais. Mais t'e pas assez méfiant, tu as trop à t'inquiéter des teams ennemis, si tu dois aussi faire attention à tes propres coéquipiers en plus. T'es encore naïf, pas stupide, pour ta défense, il cache bien son jeu le Poltergeist. Puis t'es pas Devin, mais bordel ce talent te serait bien utile.

Tu ne te sens pas intimidé par la proximité, t'es pas gêné en sa présence. Ton plus grand défaut devient une qualité, être à l'aise en toutes circonstances. Tu penches la tête sur le côté. Soldat ? Tu esquisses un sourire, tout aussi provocateur que le sien. « Je ne me suis pas engagé dans l'armée, ce n'est pas pour servir de chair à canon ici. » Non, ce n'est vraiment pas ton intention. Pas de suite. Tu as encore besoin de comprendre, de saisir la gravité de la situation, qu'elle soit virtuelle ou réelle. «  Je pense avoir besoin d'un temps d'adaptation surtout. Puis je ne suis pas un très bon combattant donc. » Haussant les épaules tu t'enfonces de nouveau dans la banquette. Tu n'obéiras pas aveuglément à une quelconque personne. Tu respectes Harley, tu l'as suivi jusqu'ici pour lui rendre service quand le parc a été attaqué. Tu trouvais ça amusant aussi, la façon qu'elle avait de te jauger. Tu veux bien aider, rendre service, mais pas te battre sans raison, tu as stoppé trop de prise de bec au bar pour provoquer volontairement une altercation. « Tu me protégeras s'il m'arrive un truc ? » Demandes-tu d'une façon peu sérieuse. T'essaye de prendre une expression de princesse en détresse, sans succès. Zéro crédibilité, tu a vue ta gueule . Puis éclate de rire avant d'en rajouter une couche. « Poltergeist, le dragon qui protège mon donjon. » Ce n'est pas vraiment logique, mais presque drôle. « Parce qu'un esprit qui protège un donjon c'est vachement moins classe. »

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