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 you got yourself a bad habit for it ( gangsparrow )
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MessageSujet: you got yourself a bad habit for it ( gangsparrow )   you got yourself a bad habit for it ( gangsparrow ) EmptyMar 23 Aoû - 18:04
bad habit for it × Gangsta & Sparrow
Elle se ferait anguille Sparrow, couleuvre discrète et vipère sournoise pour s'en aller glisser vers les coins inexplorés, inexploités de cet univers aux dents longues. Elle serait prête à se sacrifier sur l'autel, à offrir une à une ces vies trop fragiles comme autant de fruits qu'on cueillerait sur les branches frêles d'un arbre généreux. Donner sans compter. Pour une poignée de types qu'elle n'a jamais vu en vrai et à qui elle ne doit rien, des écorcheurs d'écailles et bouffeurs de chair de poiscaille. Pour une famille qu'elle ne s'était pas choisi et qui s'envolerait en pixels à la moindre secousse trop violente. Pour voir la reconnaissance dans les yeux des tatoués marqués de bleus. Se sentir exister dans ces prunelles fictives, pâles reflets de celles qui fixaient l'écran, de l'autre côté, dans l'autre monde. Des regards qui bientôt seraient éteints, sans distinction d'univers cette fois, au mépris de cette frontière vie et jeu qui n'était finalement que poudre aux yeux.

C'était peut être pour ça qu'elle prenait tant à cœur sa mission, la brindille. Parce qu'il lui était maintenant impossible d'établir des frontières entre ce qu'elle était et ce qu'elle n'était pas, l'important ou le futile, les êtres de chair et les spectres de pixels. Elle aurait pu parier auparavant que rien n'aurait jamais plus d'importance que sa boutique, son terrier de lapin blanc dans lequel s'amoncelaient quantité d'êtres de bois et de fer, d'étain, de pierre. Elle n'était plus certaine de formuler la même affirmation avec tant d'assurance, maintenant. A l'instant précis, elle aurait juré que rien n'importait plus que d'arpenter ces égouts, les sens s'imprégnant de l'odeur humide de moisissure et le clapotis de l'eau trouble qui réagissait aux gouttes qui venaient s'écraser en son sein. Rien ne comptait plus pour Sparrow que de percer le mystère des murs épais et sales, de trouver ce que d'autres n'avaient su trouver avant elle, pour grappiller un morceau de mérite et de la poussière de gloire. Cela faisait déjà quelques heures qu'elle arpentait les dédales sombres, accompagnée seulement par son ombre que la faible lueur de sa lampe balançait sur les murs crépis, et par l'echo de ses pas qu'elle voulait pourtant discrets et qui venaient se réverbérer sur le plafond.

On ne pouvait pas dire que les recherches s'étaient avérées fructueuses jusqu'ici. A force de ratisser le sol de ses yeux clairs, elle avait fini par repérer un marteau, dissimulé des regards inattentifs par la noirceur des lieux. Le bois de son manche avait été attaqué par les dents d'elle ne savait quel animal qui rodait en ces lieux et la tête métallique affichait une couleur rouille qui témoignait du temps que l'outil avait passé dans ce trou à rat. Elle traversait les galeries et parcourait les passages étroits et peu rassurants en serrant sa trouvaille du plus fort que ses mains délicates qui n'avaient jamais tenu d'outils le lui permettaient. Illusion de protection, d'armement quelconque qui ne lui serait probablement d'aucune utilité au cas où la promenade dans les égouts virait au drame. Ce qui était déjà légèrement le cas, dans le sens où il était perdu, le petit moineau. Et s'il se répétait que cette marche avait pour vocation de servir sa team, c'était pour reléguer au loin l'angoisse de ces murs oppressants qui ne lui laissaient deviner aucune échappatoire.

Il fallait qu'il trouve vite quelque chose d'intéressant à se mettre sous la dent, l'oiseau, sinon la boule d'anxiété qui lui enserrait la gorge depuis quelques moments déjà allait finir par avoir raison de son bon sens et il allait tenter un pic en fusée vers le ciel noir pour mieux s'écraser contre le plafond et retomber le bec dans l'eau.

Ce fut comme si le dieu du jeu avait entendu Sparrow et qu'il avait éprouvé de la pitié. En longeant le mur elle découvrit un léger renfoncement au fond du cul de sac dans lequel elle venait de déboucher. Elle eu d'abord du mal à en croire ses yeux, posa un genou à terre pour se rapprocher et vérifier que ceci n'était pas une illusion perverse produite par les maîtres du jeu. Le trésor. Il existait donc véritablement, il ne s'agissait pas d'une légende servant à perdre les oisillons dans les couloirs interminables de vieilles canalisations. Elle sourit un peu, l'angoisse s'envolant pour un temps alors qu'elle tendait la main pour se saisir d'un des objets et l'observer sous tout les angles.
C'était ce que n'importe qui d'autre aurait qualifié de tas d'immondices, au mieux de décharge. Des balles usagées qui avaient autrefois fait office de compagnons de gros calibres. Un gilet pare-balle troué au niveau du cœur par deux munitions, yeux aux trous sans fin. Un dossier de chaise griffonné et illisible. Un collier grossier, lanière de cuir et semblant d'étoile de bois qui avait dû avoir raison de la patience de celui qui s'était attelé à la concevoir. Instinctivement, Sparrow le passa autour de son cou avant de continuer ses investigations, laissant choir le marteau plus tôt trouvé qui voyait son intérêt amoindri par la découverte nouvelle.

C'était un peu comme retrouver son bazar du north side, version moins bien ordonnée et plus humide. Elle tâtait du regard et du bout des doigts la collection alors que les mêmes interrogations jaillissaient dans l'esprit où prospéraient à une vitesse folle les récits rocambolesques et les histoires romancées. A qui cela avait donc pu appartenir ? Est-ce que celui qui portait le gilet pare-balle avait survécu à l'attaque ? Est-ce qu'il était mort, au contraire ? Est-ce que ces balles par terre avaient fauché l'ultime vie de leur cible, privant à jamais ses yeux de la lumière ?

Tout à la fébrilité causée par la découverte du pactole, elle n'entendit pas les bruits de pas qui résonnaient dans la pénombre du même écho que les siens auparavant. En son rang de protectrice de trésors fanés, elle aurait pourtant dû se rappeler que chaque trésor possède son gardien.
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Nick MacReady
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MessageSujet: Re: you got yourself a bad habit for it ( gangsparrow )   you got yourself a bad habit for it ( gangsparrow ) EmptyLun 5 Sep - 16:17
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gangsta & sparrow



Darwin's Harbor. Ton principal terrain de jeu. Parce qu'en forêt, tu te paumes toujours, parce que t'as toujours été à l'aise dans le gris du bitume. Fils de la ville, gamin des rues, tu as pris l'habitude de progresser en milieu urbain. Tu prends souvent l'avantage quand tu es dans le coin. Tu as pris le temps d'explorer la région, farfouillant la zone pour en connaître le moindre recoin. Il y a une autre raison à tes grandes expéditions. Une raison un peu farfelue dont tous ignorent l'existence : tu es, ce que tu appelles, un écureuil. Tu n'en as jamais fait part à personne au sein du Darwin's Game mais tu es un récupérateur hors pair. Dans la vie réelle, il y a bien Vadim qui est au courant des tes penchants étranges au stockage intensifs de bibelots, étant donné que tu squattes l'un de ses garages. Tu gardes certains objets intactes,tandis que tu transformes les autres en ce que tu considères être des œuvres d'art. Au sein du jeu, certains de tes coéquipiers ont déjà remarqué que tu ramenais régulièrement des babioles au QG mais celles-ci ont au moins le don d'être utiles dans ce monde post-apocalyptique. Celles dont l'utilité n'est pas très claires - ou simplement celles que tu veux garder pour toi - tu les caches aux yeux de tous, éparpillés au fond de cachettes parsemées dans tout Darwin's Harbor. Tu en gardes une trace sur une petite carte que tu as commencée à tracer - avouons-le, les premiers essais ont été catastrophiques vu ton sens de l'orientation, mais depuis le temps que tu as commencé à jouer, tu as réalisé de sérieux progrès.

Aujourd'hui encore, tu es parti en chasse. Tu t'es retrouvé dans l'un de tes endroits fétiches de tous Darwin's Harbor : l'ancien parc d'attraction. Oh, tu sais très bien qu'il s'agit d'un territoire ESHU mais tu les évites ou leur fais la peau quand ils te provoquent - oui, bien sûr, tu t'es déjà méchamment brisé les dents contre certains d'entre eux mais il s'agit là d'une autre histoire. Tu progresses actuellement au sein du Monde des petits. Tout est un peu glauque, distordu et malade dans le coin. Cela ne t'effraie pas pourtant : l'étrangeté des cirques t'as toujours attiré. Tout est trop beau et trop faux à la fois dans ces mondes merveilleux, le parc d'attraction abandonné du Darwin's Game a l'air de montrer le vrai visage de toutes ces illusions. Les chapiteaux déchirés, les statues de clowns trop souriant délabrées, les jeux abandonnés, ... Tu avances parmi eux avec aise. Tu scrutes chaque recoin, espérant trouver l'une des perles rares que tu n'as pas encore découvertes. Pour l'instant, tu ne trouves rien d'intéressant. Alors tu t'aventures dans l'un des bâtiments que tu connais bien. La galerie des miroirs te fait toujours marrer. Tu plaisantes avec ton reflet un instant avant de baisser les yeux sur un objet dans lequel tu viens de shooter. Accroupis, tu te saisis du trésor inattendu ; une paire de lunettes dont les verres bleus passés sont en formes de capsule géante. A en croire l'inscription dessus, il s'agit d'un goodie publicitaire d'une marque de soda. Un rire unique s'échappe de ta gorge avant que tu n'enfiles ta trouvaille. Ta gueule avec ce truc dessus se reflétant dans le miroir te fait bien marrer. Heureux de ta trouvaille, tu fourres dans ton sac avant de décider d'aller la ranger en lieu sûr.

Ta cache la plus proche se trouve dans les égouts. Un endroit peu accueillant. Une très bonne cachette, donc. Peu de gens s'y aventurent sans avoir une très bonne raison de le faire. Cela signifie donc qu'il y a peu de chance qu'ils tombent sur ton trésor ; concentrés sur leur tâche, ils n'ont pas de temps à perdre avec quelques bibelots amassés. Quand bien même trouveraient-ils ta cachette, qu'en feraient-ils ? Rien de valeur ne s'y trouvent. Sans doute passeraient-ils leur chemin sans y jeter un œil. Convaincu de cela, tu es bien étonné en apercevant la lueur d'une torche aux abords de ta précieuse planque. Eteignant ta propre lampe pour te faire plus discret, tu tends l'oreille. Tu attends que l'intrus passe son chemin. C'est bien ce qu'il est censé faire, non ? Tu fronces les sourcils en remarquant que l'autre n'a pas l'air de vouloir bouger. Tu entends un peu de bruit. Est-ce que cet inconnu est en train de trifouiller dans tes babioles ? Il semblerait bien que oui. Tu n'avais jamais imaginé ce cas de figure. Alors tu restes un instant, la bouche bée et les bras ballant. Qui prend donc le temps de s'intéresser à ton amas de bibelots ? Il n'y a que des choses brisées et sans utilité, ici. Des choses auxquelles toi seul es censé donner du sens. Personne ne devrait s'attarder dessus. Cela te frustre, quelque part : qui donc a osé s'aventurer jusqu'à ton antre secrète et y déposer sans aucun gêne ses sales pattes ? Tu secoues soudainement la tête : merde, il faut que tu agisses. Pas question de se laisser faire. Avançant le plus discrètement possible, tu surprends l'indésirable sur le fait. Il s'agit d'une demoiselle. Elle n'a pas l'air féroce. Ce n'est pas réellement une raison de ne pas s'en méfier : dans le coin, n'importe qui peut être dangereux. Sortant ton flingue, histoire d'être sur de ne pas se laisser surprendre, tu t'éclaircis la gorge, afin de te faire remarquer. « Qu'eeeeest-ce que tu branles putain ? » Dévisageant la demoiselle, tu allumes à nouveau ta lampe torche, dirigeant la lumière droit sur elle dans le but de l'aveugler. « T'es une voleuse ? T'es une espionne ? Qu'est-c'tu me veux ? »
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MessageSujet: Re: you got yourself a bad habit for it ( gangsparrow )   you got yourself a bad habit for it ( gangsparrow ) EmptyMer 14 Sep - 13:40
bad habit for it × Gangsta & Sparrow
Les doigts-danseuses virevoltent d'un objet à l'autre, caressant du bout de leurs pointes la trouvaille diamant brut dont l'éclat n'apparaît qu'à ceux qui savent creuser de leurs iris l'apparente surface banale et morte. Elle a ces yeux Bryden, ceux qui voient au delà des réalités pour révéler les valeurs jalousement dissimulées, aura de chimère émanant d'apparents déchets. Le don de regarder là où les autres ne font que voir et ses pupilles s'attardent sur la montagne de biens banals comme autant de jouets souriants à une gamine avide. Alors elle s'attarde la gosse, oubliant la mission de base pour quelques joujoux attrayants, elle perd tout sens des réalités, notion du temps. Il faut partir, maintenant mais l'enfant est sourde, elle n'entend plus les menaces du jeu, les conseils adultes qui s'éteignent en un souffle comme autant de vent. Elle ne veut pas partir, Sparrow, elle s'imagine encore qu'elle a le droit de grappiller un morceau de rêve dans un jeu qui ne s'attelle qu'à les détruire, elle croit que c'est sa providence qui a prostré sur son chemin ce bric-à-brac monstrueux et délicieux qui la ramène tout droit entre les murs de son bout de paradis dans le north side. Elle se fait imprudente pour une illusion rassurante qui menace pourtant de se refermer sur elle chaque seconde pour l'engloutir car tout dans ce jeu est amené à vous dévorer. Elle court à sa perte blondie, telle le papillon de nuit qui se presse vers la lumière pour brûler les ailes siennes. Taisant l'instinct qui la somme de s'en aller. Vite.

Elle ne l'entend pas quand il s'éclaire la voix, occupée qu'elle est à étouffer l'intuition qui la pousse à prendre son envol. Elle veut rester je t'en supplie encore un petit peu et l'instant d'après le piège se referme. Trop tard. « Qu'eeeeest-ce que tu branles putain ? ». Elle sursaute, le sang se glace alors qu'elle braque ses prunelles sur le nouvel arrivé, déviant presque immédiatement sur le pistolet qu'il tient à la main. Immédiatement les souvenirs remontent et c'est la nausée qui arrive et elle se mettrait presque à chialer Sparrow parce qu'elle sait maintenant comme c'est douloureux de mourir.
Elle ne le voit plus bientôt, l'inconnu l'aveuglant avec la menace du faisceau blanc. Réflexe, elle recule, heurte quelconque objet non plus trésor mais obstacle et tombe lamentablement au sol. « T'es une voleuse ? T'es une espionne ? Qu'est-c'tu me veux ? » Il faut réfléchir vite, trouver les mots qui l'empêcheront d'appuyer sur la détente, elle sait à quoi ça ressemble un crâne percé Sparrow, elle ne veut pas que ça lui arrive, que le film se reproduise en ayant échangé les protagonistes. « Non ! Non, je te jure, j'suis pas une voleuse.. » Les supplications dans la voix qui le prient de la croire. Elle vole pas Sparrow, elle trouve seulement, c'est une pie attirée par ce qui brille et ce qui luit moins mais elle ne se permettrait pas de toucher aux trouvailles d'autrui. Immédiatement elle réalise qu'elle a encore autour du coup le bijou trouvé un peu plus tôt, cadeau traître qui lui enserre le cou avec la corde de la culpabilité. Elle l'ôte aussitôt, présentant ses mains désarmées au gardien des lieux pour lui restituer son dû. « J'suis désolée, je pensais pas que c'était à toi, je croyais que c'était.. » le dernier mot se meurt sur les lèvres mordues en un ultime souffle tant l'idée lui semble risible à présent « un trésor.. ». C'était peut être un trésor à ses yeux mais elle le voyait maintenant tel que tout le monde le voyait et réalisait son ridicule Sparrow. Peu de chance pour que l'inconnu la croit. Elle fronce les sourcils et se demande l'espace d'un instant si lui aussi sait voir l'âme des objets dont plus personne ne veut et à qui nul ne porte de crédit. Qu'est-ce qui pourrait l'amener à les collectionner de la sorte, sinon ? Mais les interrogations sont vite balayées par le faisceau lumineux, le canon luisant toujours et elle se rappelle que l'instant est mal choisi pour questionner les motivations de celui qui la tient en joue. « J'ai rien pris, je te jure. Tout est là. » Crois-moi. Quand bien même il n'a aucune raison de le faire. Elle veut qu'il la croit la gosse prise en flagrant délit, parce qu'elle ne veut pas avoir à assumer les conséquences de ses actes, l'impact de balles punitives. Elle fait mine de se relever, maladroite, surveillant de ses iris inquiets que l'autre n'interprète pas ses gestes comme une invitation à lui trouer la peau. « Vraiment. Désolée. J'ai pas pensé que ça appartenait à quelqu'un. » Elle se confond en excuses confuses tentant de confondre leur cible. Elle n'a pas pensé tout court, Sparrow. S'est laissée distraire par quelque appâts posé sur son chemin oubliant, fatale erreur que dans le Darwin's Game nul n'est voué au bonheur, pas même pour un instant. Et elle espère encore, pourtant. Que l'on puisse lui témoigner un minimum de compréhension-compassion et qu'on la laisse rentrer chez elle filante, vivante.
Elle n'apprend pas bien ses leçons, la môme. Elle croit encore en la bonne âme des égarés qui se dressent sur son passage.
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MessageSujet: Re: you got yourself a bad habit for it ( gangsparrow )   you got yourself a bad habit for it ( gangsparrow ) EmptyVen 30 Sep - 17:22
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Ce n’est pas un prédateur que tu as sous les yeux, non. Elle a plutôt des allures de proie. C’est rare au sein de ce jeu. Tu as remarqué que même les créatures semblant les plus innocentes avaient cette faculté étrange à se transformer en monstres une fois plongées au sein de ce jeu infernal.  La demoiselle s’est étalée sur le sol, plutôt lamentablement. Tes sourcils se froncent. Est-ce qu’elle se paye ta tête ? Toutes les techniques sont bonnes pour fracasser la gueule de son adversaire dans le coin. Tu te méfies de l’inconnue, écoutant attentivement ce qu’elle a à dire même si, de prime abord, elle n’en mène pas large face à toi. Elle n’est pas une voleuse, scande-t-elle. Tes yeux scrutent ta cachette secrète plus si secrète que cela. C’est vrai qu’il semble ne rien manquer, mais comment savoir dans ce bordel organisé ? Plus les mots te parviennent et moins tu as envie de lui tirer dessus. Elle a des allures de gosse cette fille. Ca te rappelle la tienne. Doucement, tu baisses ton arme, la gardant en main au cas où – t’es pas fou non plus. Ta lampe-torche s’écarte également, cessant d’éblouir la fautive. Tu soupires doucement, presque imperceptiblement. Tu repenses à Dita et son absence de neuf années. Elle est ado maintenant, presque adulte. Est-ce qu’elle joue elle aussi au Darwin’s Game ? Tu te l’es déjà demandé. Une fois tu espères que non pour la protéger, l’autre fois tu aimerais la croiser au détour d’un chemin, même juste un instant pour voir ce qu’elle est devenue aujourd’hui. Tu as presque eu un moment d’absence avec tout cela. Tu te reconcentres sur la situation, scrutant la silhouette fragile qui te fait face. La question est : faire confiance ou ne pas faire confiance ? Et si c’était une embuscade ? Un piège ? Tu serais pas en train de devenir paranoïaque Nicky ? Elle t’a montré ses mains la demoiselle, elle t’a promis qu’elle ne te voulait pas de mal. Ni à toi, ni à tes trouvailles. Un trésor, cela te fait rire dans un souffle, sourire un peu.

« Okay, okay, je vais pas te butter. Pas si tu me donnes pas de raison de le faire quoi. » Comme dit le dicton, il vaut mieux prévenir que guérir. Tu hésites une demie seconde avant de t’avancer vers la demoiselle. Il y a tout de même un peu de tension dans l’air : sans doute vous demandez-vous tous les deux quand l’un décidera de crever l’autre. Mais il semblerait qu’au fond de ces égouts, une trêve ait été signée tacitement. Ta dextre étant occupé par ton arme, tu tends à la demoiselle ton autre main, tenant encore la lampe torche, afin de l’aider à se relever. « Putain, j’pensais avoir bien caché toutes ces merdes. » Lâches-tu en grimaçant. Les yeux rivés vers le mini taudis formant le trésor de tes errances, tu te perds un instant dans sa contemplation. Tu te souviens alors de la raison primaire de ta présence ici. Trifouillant dans ton sac, tu en sors le nouveau trésor, prêt à être accueilli parmi tous tes fantasques bibelots. A y repenser, toi aussi, t’as des allures de gosse pour le coup. Bon, un gamin couvert de tatouages étranges, au sourire ravagé et parsemé d’or avec une allure de drogué, certes, mais un gamin tout de même. Quelque part, dans ton regard, y a cette lueur que seuls les mômes ont quand ils s’inventent des histoires extraordinaires. Tu fiches ta trouvaille sur ton nez avant de remarquer que des lunettes de soleil, dans les ténèbres des égouts, c’est pas forcément la meilleure des idées. Retirant les lunettes tu te retournes vers ta compagne inattendue. « C’est fou le bordel qu’on peut trouver dans le coin. » Tu songes un instant. Et maintenant quoi ? Est-ce qu’elle va rester là ? Est-ce qu’elle va finalement t’avouer qu’elle est ici pour te tuer ? Tu renifles un coup, avec toute la grâce du monde. Même si le but de ce jeu, c’est de se butter, vous êtes pas obligés de le faire systématiquement, pas vrai ? « Gangsta. » Ton regard se pose sur celui de la demoiselle. « C’moi, Gangsta. » T’avais rangé ton flingue le temps de sortir ta dernière trouvaille, tu t’en es même pas vraiment rendu compte. Alors t’agites la dextre devant toi, dans un pur style de gangsta – parce qu’on t’appelle pas comme ça pour rien. La situation te semble tout de même toujours étrange. « S’tu m’avoues que t’es venue pour me butter, je te jure je t’en voudrais pas. C’est ça le putain de jeu. » Et tu en as accepté toutes les règles, quitte à devoir te battre dans les égouts avec une demoiselle étrange au nez fouineur.
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