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S'inscrire au DARWIN'S GAME, c'est montrer de quoi nous sommes capables et prouver que nous sommes l'avenir. Une seule regle : survivre. A partir de maintenant, c'est chacun pour soi. Nous devons oublier qui sont nos freres, nos femmes, nos amis, parce qu'aujourd'hui ils sont nos ennemis. Tuer ou etre tue est notre seule motivation. Le jeu debute.



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 "How to save a life?" › LJ
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Alika Kuilima
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MessageSujet: "How to save a life?" › LJ   "How to save a life?" › LJ EmptyDim 17 Juil - 2:40
Alika & Lenny
"How to save a life?"


Si avant il y avait une différence entre travailler de nuit et de jour, à présent, ce n'est plus vraiment le cas. Sauf pour la couleur de la nuit, naturellement. Il y a peu de circulation que ce soit de jour ou de nuit. Avant, souvent, c'était les bouchons à presque toutes heures du jour. Pas toujours des plus pratique pour aller chercher quelqu'un, surtout quand les voitures ne voulaient pas s'enlever du chemin. Ce problème, elle ne le voit plus autant de jour. Tout le monde doit être trop occupé à jouer, ou trop pauvre pour se payer le gaz encore une fois. Bref, c'est plus pratique, surtout que ça continue de se faire blesser et d'avoir besoin qu'une ambulance vienne les chercher. Elle ne sait pas comment la journée et la soirée a été, mais pour l'instant, la nuit est calme. Ce qui est inattendu après la suractivité derniers temps.
Alika et son partenaire, Samuel, sont en train de boire un café, l'ambulance est stationnée, les vitres sont ouvertes. Ils parlent un peu, restent silencieux, observent la route vide sous la lueur jaunâtre des lampadaires. Elle est dans un moment de tristesse, où elle ne sent pas bien en général, qui la suit depuis la mort de son mari. Son partenaire le comprend, et il ne s'impose pas plus que ça. Elle sait qu'elle aurait pu avoir pire, elle a déjà eu pire, elle devrait penser à le remercier, mais ce n'est pas son genre. Puis, la radio fait du bruit, quelqu'un est à l'autre bout. Le répartiteur donne l'adresse. Ils prennent l'appel, ils sont à deux coins de rue, ça ne devrait pas prendre trop de temps.

Une fois arrivée sur place, ce n'est pas beau à voir. Il est vraiment dans un sale état. Elle n'est pas médecin, mais elle ne donne pas beaucoup de chance à celui là. Il a perdu trop de sang, mais naturellement, elle ne le sait pas. Elle doit faire son possible pour le garder en vie. Elle monte à l'arrière avec le blessé, continue de lui insérer des tubes un peu partout. Avec les blessures qu'a le jeune homme, elle pense que cela doit être une riposte du jeu, mais à Chicago. Il y en a de plus en plus après tout. M'enfin, elle ne va pas creuser. Elle a de moins en moins d'intérêt à le faire. Moins de cinq minutes plus tard, ils sont à l'hôpital.
Il est sortit du véhicule, le lit est roulé, les portes s'ouvrent d'elle-même, et il y a Lenny qui s'approche, seulement elle. Sur le coup, elle trouve ça étrange, mais continue de le faire rouler en donnant le pouls, la pression, le nombre de débit par heure qu'elle a donné dans le soluté, bref, ce qu'elle a fait pour le maintenir en vie*. Samuel la regarde, son téléphone a sonné, c'est sa femme. Elle lui fait un signe de tête. Sa dite femme, Melanie, est près de son terme, et il risque d'être un papa poule. Elle ne peut pas attendre d'entendre toutes les péripéties du bébé. Elle va s'acheter des bouchons ou quelque chose comme ça. Ou espérer que Samuel prenne vraiment ce congé de paternité et qu'elle se retrouve avec quelqu'un d'autre ensuite. Elle allait bien voir quand cela allait arriver. Elle ne va pas commencer à s'inquiéter pour un événement futur, même pas encore né.
''Où est tout le monde?'' s'enquit-elle. C'est vide. Assez étrange. Presque personne dans les urgences, les salles semblaient être plutôt vite. Ce qui est plutôt surprenant. Et lui qui ne va pas tarder à mourir si on ne s'occupe pas de lui rapidement. Il n'y a personne à part Lenny qui vient l'aider. Habituellement, il y a trois quatre infirmières, un ou deux médecins autour d'un même patient. Le jeune homme est mis dans le lit d'urgence, et il n'y a toujours personne.

*je dois revoir ER xD
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MessageSujet: Re: "How to save a life?" › LJ   "How to save a life?" › LJ EmptyDim 31 Juil - 22:45
— Now  Just do as I say  Keep your lips sealed  Walk away  Now Just do as I say  Keep your sweat cold  Don't betray

« Tube NG pour la 183. » La phrase est lancée, brute, à l'intention d'un interne étonnamment désœuvré. Lenny ne s'arrête pas, elle n'a pas le temps : le rythme déjà soutenu de l'hôpital s'est accéléré avec les baisses d'effectif. Alors qu'elle passe une énième porte donnant sur un énième couloir pour rendre visite à son prochain patient, le son caractéristique de son bippeur se fait entendre. Elle le dégaine et y jette un rapide coup d'oeil sans s'arrêter de marcher. Besoin de renfort aux urgences. Merde. Ce genre de messages se fait malheureusement de plus en plus fréquent, les blessés n'attendent pas que le personnel médical daigne réapparaître pour affluer. Lenny se promet d'y courir sous peu, elle prend juste le temps de s'occuper de ce cas-ci. Un bref salut à l'infirmier et à la patiente, quelques questions tandis qu'elle consulte le dossier. Elle pointe une valeur anormale, demande que tel examen soit mené, adresse deux mots rassurants à la patiente et la voilà déjà repartie. Quatre par quatre elle dévale les marches de l'escalier pour accéder au pavillon des urgences.
Pour un peu elle manque presque, arrivée au niveau inférieur, de bousculer une blouse bleue. Alors c'est quoi cette fois ? Une fuite de gaz a priori pendant une LAN party de DG, six victimes. L'hôte aurait ouvert le gaz pour on ne sait quelle raison, cuisiner peut-être, et aurait oublié de le fermer. Une fois connecté, pas de retour en arrière possible. Le collègue fait quelques commentaires sur le monde qui devient n'importe quoi vraiment. S'ils s'en sortent, ils devront probablement en répondre devant la loi. Le fond de sa pensée partagée, il s'en va rejoindre les autres en réanimation.

Quant au docteur Jackson, elle s'avance plus dans le pavillon, cherche des yeux les médecins urgentistes. Deux allers-retours plus tard, elle doit se rendre à l'évidence : le service est vide. Lenny ne retient pas un juron. A tous les coups, elle est la seule à avoir répondu à l'appel de renfort. L'organisation n'est clairement plus ce qu'elle était au Northwestern Memorial Hospital. Et pourtant elle a pu pester sur cet aspect bien avant DG et toutes ses conséquences désastreuses. Aujourd'hui, ils touchent le fond. Les urgences. Désertes.  
Cela fait un moment que l'hôpital a commencé à se vider de son personnel. C'est venu tout doucement, imperceptiblement. Des gens qui tombaient malades de ci de là, de temps en temps. Des excuses bidons. Les rumeurs allant, tout le monde savait que le virus n'avait rien de biologique et s'appelait Darwin's Game. Lenny n'en revient pas de l'ampleur que ça a pris. Au départ c'était une poignée de jeunes mais ça s'est répandu comme une traînée de poudre, atteignant tous les services. Si son amie Ännchen Schrodinger fait partie des rares médecins ayant complètement disparu de la circulation, nombre de collègues en sont venus à ne passer qu'occasionnellement. Lenny a appris à faire avec, à savoir sur lesquels compter. La réduction drastique du nombre d'internes a bien sûr ralenti le fonctionnement du centre de soins mais on parvenait à tourner bon gré mal gré. Du moins c'était le cas. En cet instant, la presque trentenaire a l'impression qu'ils ont atteint le point de non retour. Elle ne désespère pas que quelqu'un vienne la rejoindre à tout moment cependant. La véritable question étant : quand ?

Trop tard en tout cas pour réceptionner le prochain patient. Lenny va à la rencontre du blessé et de son ambulancière. La chair est tranchée par endroits, morsure d'une arme blanche. Tandis qu'elle se penche sur l'état de son patient, Alika commente l'état de désertion surprenante. « Tous occupés, pour ceux qui se sont pointés, » répond-elle tout en s'agitant autour de la victime. « De l'aide ne devrait pas tarder. » Elle dit ça distraitement, son esprit est trop occupé. Stopper l'hémorragie, stabiliser l'état du blessé. Bien vite, Lenny se rend compte que la situation est plus compliqué qu'il n'y paraît. Des traces le long des plaies, elle vérifie son hypothèse avec un réactif. Test positif. Merde. L'arme était empoisonnée, le genre à action lente. Le genre impossible à contrer avec le manque cruel de matériel et d'effectif. Putain. Elle a beau retourner le problème dans tous les sens, elle ne voit pas d'issue. Des années de cours, d'exercices, de pratique, qui défile dans le chaos le plus total. Sans donner l'ombre d'un indice sur la façon d'agir. L'homme est condamné à agoniser sur ce fichu brancard parce que l'hôpital de Chicago n'est pas foutu d'être opérationnel. « Ce mec est condamné à agoniser sur ce fichu brancard parce que l'hôpital de Chicago n'est pas foutu d'être opérationnel. » Lenny dit ça tout haut, d'une voix éteinte. « J'peux pas te dire combien de temps il lui reste, une heure peut-être plus... » Elle s'arrête, le coeur serrée, la boule au ventre. « Voilà ce qui reste du grand Memorial Hospital. » Commentaire plein d'amertume.
 


HJ : mon dieu j'ai honte xD je prie pour que personne qui ne s'y connaisse qqch en médecine ne lise ce post ->
Alika Kuilima
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MessageSujet: Re: "How to save a life?" › LJ   "How to save a life?" › LJ EmptyDim 7 Aoû - 4:10
C'est vide sans le personnel et sans les innombrables patients. C'est plus grand qu'elle ne l'aurait pensé en réalité, sans toutes ses personnes crapahutant dans tous les coins. Alika se demande s'il y a de l'écho, mais elle ne pense pas que ce soit le moment de le tester. Chaque secondes comptent ici, surtout quand quelqu'un a perdu autant de sang que ce type qui est en train de rouler jusque dans une salle ; libre, naturellement comme il n'y a pas foule.
Elle demande, s'inquiétant un peu, sachant plus au moins la réponse dès qu'elle a eu fini de poser la question. Elle ne sait même pas pourquoi elle n'y a pas pensé en voyant le peu de personnel et de patients. Elle trouve cela normal pour le premier, que les médecins, infirmiers, assistants, préposés aillent commencé à jouer et que donc, ne se montrent pas au travail comme il le faudrait. Par contre, elle trouve cela étrange pour le deuxième. Avec toutes les victimes qu'il doit y avoir à Chicago, il devrait y avoir plus de patients. À moins que ce ne soit que le calme avant la tempête ou que presque tout le monde soit connecté.
La jeune femme lui répond, disant ce qu'elle vient de penser, plus au moins. C'est hallucinant, ce qu'un jeu peut faire. À se demander si c'est juste un jeu. Si ce n'est pas plutôt la réalité, et qu'ici, c'est un rêve. Elle n'y joue que depuis quelques mois, mais déjà, elle ne peut plus s'en passer. Elle est tombée dedans et elle ne veut pas en sortir. Elle n'a rien à perdre après tout.
Lenny dit qu'il va mourir. L'autre lui en voulait vraiment pour rajouter un poison en plus. Il a dû être un peu trop inspiré par Darwin's.  
''Mon chiffre est fini... presque. J'imagine que je peux rester jusqu'à temps que quelqu'un d'autre arrive ?'' propose-t-elle. Elle ne sait pas trop si son aide peut être assez conséquente pour Lenny. Elle peut se débrouiller, elle sait beaucoup de méthode, mais elle est loin de savoir tout ce que sait un médecin. Elle va peut-être simplement être dans ses jambes ou refuser car elle est médecin et elle ambulancière. Il y a certains qui pètent vraiment plus haut que le trou. Bien que leur relation soit plutôt bonne, enfin pour elle, elles ne sont pas vraiment amies, alors le ton peut monter aisément. Même si elle pense qu'elle a trop besoin d'aide pour refuser, elle s'y attend, juste au cas.
''On peut chercher sur internet les poisons qui font ça.'' suggère-t-elle, avant de se faire dire non autant aider un peu. Et trouver un anti-poison ou bien quelque chose qui allait le ralentir. Elle ne sait même pas pourquoi elle s'inquiète de l'égo des médecins, enfin, de la médecin, il y a bien plus en jeu que ça. Peut-être car elle connaît plus la jeune femme que les autres.
Son partenaire l'appelle, elle se tourne, sachant déjà ce qu'elle veut lui dire. Peu importe sa femme enceinte. De toute façon, il ne va sûrement y avoir personne pour l'accoucher au rythme où tout allait. ''Sam... tu peux aider les autres patients comme tu peux ?'' lui ordonne-t-elle. Malgré son coup de téléphone, il a dû lui aussi s'apercevoir que l'endroit est loin d'être normal. Il hoche la tête, et sort de la salle. Il va sûrement revenir demander conseil par la suite s'il ne sait pas quoi faire, il est loin d'essayer de jouer au héros et de tenter n'importe quoi. Ça, c'est plutôt elle.
Tant pis pour l'égo des médecins, il y a plus important en jeu.
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MessageSujet: Re: "How to save a life?" › LJ   "How to save a life?" › LJ EmptyMar 16 Aoû - 12:25
L'ambulancière se propose de rester, apportant une aide plus qu'appréciée. Le « Merci Alika » est peut-être un peu court, précipité, mais Lenny se sent pleine de gratitude pour cette femme qui lui offre son soutien dans une situation pareille. Dans sa tête elle évite de définir cette situation en des mots précis, elle sait que ça ferait bouillir son sang. Tellement tout cela est grotesque. Elle n'est même pas médecin urgentiste, pas plus qu'elle n'est affectée à ce service, mais ces derniers temps elle vient presque plus souvent dans ce pavillon que d'autres alors ça n'a plus d'importance. C'est comme ça pour tout le monde de toute façon, il faut combler les effectifs. Si les urgences reçoivent de plus en plus de patients, on ne voit pas la moitié du nombre habituel en gynécologie-obstétrique ou en soins généraux.

Alika suggère de faire des recherches sur le net afin d'identifier le poison. Lenny a beau avoir des théories sur la question, la décision est prise en un rien de temps. Elle jette ses gants, va à l'ordinateur le plus proche et ses doigts pianotent à toute vitesse sur le clavier. Elle croit déjà savoir de quel poison il s'agit mais elle sait aussi qu'elle n'est pas experte sur ce sujet là et qu'une erreur de diagnostic pourrait être fatale. Son test s'est avéré positif mais d'autres substances toxiques réagissent à cet élément et il suffisait que... Ses yeux parcourent la page web, pas vraiment satisfaits de ce qu'ils viennent d'y découvrir. « Merde, c'est pas ça. » Elle se retourne vers le blessé, cherche quelque autre symptôme ou indice auquel se raccrocher. L'expression faciale du patient change, ses muscles se rétractant en ce qui avait tout l'air du rictus sardonique qui accompagne souvent le trismus. « Tétanos. » Lenny est perdue, elle n'a jamais vu de cas similaire auparavant. Elle ignorait que le corps pouvait réagir si vite à la toxine. Les blessures sont fraîches, l'homme a du être poignardé moins d'une heure avant que l'ambulance ne vienne le chercher. Les probabilités pour que les symptômes se fassent déjà ressentir sont infimes, inexistantes. « Ce n'est pas normal, la période d'incubation est beaucoup trop courte. C'est censé prendre une semaine ! » La panique monte sensiblement. Lenny sait qu'elle est tout sauf rassurante quand elle fixe le regard d'Alika avec un air affolé mais elle n'a pas vraiment le temps de contrôler ses émotions. « On doit traiter les plaies. Il nous faut un endroit calme avec peu de lumière, ça risquerait de provoquer des spasmes. »

Pour le calme au moins, elles sont bon. Il n'y a toujours pas un chat dans le pavillon, même Samuel le coéquipier d'Ali est parti aider ailleurs. La jeune docteure ne dit rien mais son esprit est plein de doutes. La toxine est rapide, elle ignore comment l'état du patient va évoluer. Elle ne le croit pas capable de passer la journée, pas plus qu'elle ne se croit capable d'avoir de l'influence sur sa longévité. Le tétanos est lent à guérir et elles ne disposent pas d'autant de temps. Il ne leur reste plus qu'à se tenir à leurs petits objectifs à court termes et croiser les doigts.
 
Alika Kuilima
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MessageSujet: Re: "How to save a life?" › LJ   "How to save a life?" › LJ EmptyDim 21 Aoû - 5:33
Point d'obstination, il y a même un remerciement. Lenny peut être encore sauvée du bien trop souvent représenté médecin se croyant supérieur. Puis, sa suggestion de regarder sur internet est acceptée rapidement. En un claquement de gants enlevés plus tard, la jeune femme est sur l'ordinateur, tapant.
Ce n'est pas ça. C'est une option en moins, il en reste encore plein, mais il est inutile de se pencher sur celle ci, peu importe ce que c'est.
Elle continue de regarder le patient, allant vérifier son pansement à défaut de pouvoir faire autre chose, alors qu'il se tend et elle recule. Elle regarde Lenny, lorsque cette dernière dit un mot qu'elle n'entend pas très souvent. Tétanos. C'est inusité.
— Il doit être trop tard pour le vaccin ? demande-t-elle. Car c'est tout ce qu'elle sait à propos de la maladie et de comment la traiter. Habituellement, il s'agit de prévenir la maladie, non pas de la soigner.
C'est avant les symptômes les vaccins. Là, les symptômes sont plutôt présents. Sauf que c'est peut-être limite, là, ça dépasse amplement son domaine d'expertise. De ce qu'elle sait, dans les pays bien développés, c'est une maladie plutôt rare. Elle ne se souvient pas avoir rencontré un cas de genre en environ quinze ans de carrière. M'enfin, le passé n'aide en rien en ce moment. Elle ne sait pas où l'agresseur a été pêcher cette idée, mais, cela fonctionnait.
De toute façon, ce n'est pas normal. Elle ne dit rien, ne sachant pas quoi rajouter. Aider à soigner une blessure normale aurait été assez pour elle. Où est House quand on a besoin de lui ? Elle essaie tout de même de penser, voir si elle ne se souvient pas d'un point commun avec autre chose. N'importe quoi.
Elle ne panique pas, bien que le tout soit plus qu'étrange, la jeune femme le fait assez pour deux.
De toute façon, là, il faut le soigner, même si elles ne savent pas encore comment exactement. Elle fait rouler le lit jusque dans un endroit où ça peut être sombre plus rapidement.
La salle de couture, mais elle peut se tromper, n'étant pas familière avec les autres pièces que celles où elle pousse les patients en tant normal. Cette nouvelle salle, c'est une salle dans une salle. Elle ne peut pas dire pourquoi c'est comme ça, elle se contente de tirer les rideaux, et de tamiser les lumières.
Sûrement pour ça. Pour les moments demandant plus d'intimité peut-être, ou pour recoudre sans se faire déranger, si c'est bel et bien le nom de la salle.
— Ça n'a peut-être pas rapport avec l'agression... suggère-t-elle. Elle vient d'avoir une idée, elle ne sait pas trop ce que ça peut donner, mais au pire, cela va en faire une autre à enlever.
— Il a pas fait attention, s'est blessé, est pas venu à l'hôpital, et par hasard, il est agressé ce soir ? Ce serait joué de mal chance, mais les agressions sont encore plus courantes qu'avant. Elle ne fait que supposer, elle est loin de connaître tous les faits. Il faut tomber sur le mauvais type de clou ou de terre ou quelque chose de ce genre pour arriver sur la bactérie donnant le tétanos.
Elles s'activent sur le patient pendant qu'elles parlent, être multitâche est presque obligatoire en étant dans ce domaine.
— Il faut faire quoi pour le soigner ? Tétanos, pas tétanos, il faut bien faire quelque chose et ne pas le laisser dans ces positions. Dans le jeu, ce serait simple. Un coup de pied-de-biche bien placé et il ne serait plus que pixels. Ici, il faut réagir autrement.
Elle commence à oublier de temps à autre.

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