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S'inscrire au DARWIN'S GAME, c'est montrer de quoi nous sommes capables et prouver que nous sommes l'avenir. Une seule regle : survivre. A partir de maintenant, c'est chacun pour soi. Nous devons oublier qui sont nos freres, nos femmes, nos amis, parce qu'aujourd'hui ils sont nos ennemis. Tuer ou etre tue est notre seule motivation. Le jeu debute.



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 [FLASH-BACK] the way they met ft; Lenny Jackson
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MessageSujet: [FLASH-BACK] the way they met ft; Lenny Jackson   [FLASH-BACK] the way they met ft; Lenny Jackson EmptyMer 10 Aoû - 15:56
flash-back the way they met
Donovan
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Lenny


 

 



 

 

Il y a un début à tout, ici c'est celui d'une amitié, pas la plus grande, pas la plus forte, mais une amitié. Un lien, pas des plus solides, mais un lien qui naît dans un bar et pas grâce à l'alcool.

On est loin du couvre-feu à ce moment-là, il est près de 23h et dans le bar affluent les clients. Une fourmilière, de la vie, des rires et de la musique. Il y a l'alcool aussi, après tout nous sommes dans un bar et il y a toi derrière ce bar, tu bosses le sourire aux lèvres. La soirée commence à peine, les gens rentrent du restaurant, c'est le week-end et même si la folie du Darwin's Game occupe beaucoup, les gens sortent encore. Une chose qui ne durera pas. Mais là n'est pas l'important. Tu bosses, les verres glissent sur le bar, ton sourire ne se décroche pas, tu te montres charmant et agréable, un poil bavard avec certains clients, important pour qu'ils consomment. Ton verre n'est pas loin, du whiskey avec un glaçon, il trône à côté des bouteilles avec lesquelles tu joues tout en servant les gens. C'est que le spectacle plaît, les clients aiment ça.

Il faut croire que tu as ça dans la peau, aucun autre métier ne te conviendrait aussi bien. Ici les gens te parlent d'eux, mais tu n'as pas à parler de toi. Ici les gens sont ( la plupart du temps) de bonnes humeurs et agréables, ils apprécient les quelques groupes qui passent, la musique, le service, tout semble parfait d'un œil extérieur. Tu aimes oublier qu'il y a ce jeu qui prend de plus en plus d'ampleur, te dires que tout va bien, sans pour autant être utopiste. Un groupe de demoiselles te commande des cocktails alors que tu rêves à moitié en observant la foule. Une te fait une remarque par rapport à tes tatouages, l'autre te glisse sa carte de crédit avant même que tu ne te sois mis au travail. Tu pourrais la lui rendre, offrir les verres et surement finir ta soirée avec l'une d'entre elles. T'es pas intéressé ce soir, tu la coinces entre tes dents et te mets au boulot, coupe le citron, remplis les verres, ça ne te prend pas longtemps avant de revenir vers elle avec les consommations et la machine à carte. ça te saoule de faire des cocktails, t'aimes pas ça en plus, mais bon les jeunes femmes ont l'air d'apprécier de se péter le cerveau avec ses conneries. Elles sont souvent en groupe, les gens vont rarement au bar seul, rarement car il y a toujours des exceptions, par exemple cette jeune femme un peu plus loin, appuyé au comptoir. Tu ne l'as pas vraiment observé, juste remarqué, on ne fait plus attention aux têtes qui reviennent toutes les fins de semaine. En revanche ces visages que l'on voit rarement sont plus intrigants.

Alors, tu te diriges vers et son verre à moitié vide ( ou plein pour les optimistes). Tu te préoccupes de plus en plus de tes clients, une habitude qui est venue petit à petit. Au début c'est fun de servir derrière un bar, on se prend pour le roi du monde, de la nuit. Puis ça devient fatiguant, horaires décalés des autres, être pris chaque week-end... Puis on s'habitue, on apprécie et on empoche son salaire. Tu peux dire que tu aimes ton boulot et peu de personnes peuvent s'en vanter. Elle est seule, à l'air fatigué, donc après avoir bu une gorgée de ton verre, ce qui ne te donne surement pas la meilleure haleine du monde, tu t'adresses à elle. « Tout va bien mademoiselle ? » Peut-être qu'elle a trop bue, peut-être pas assez. Tu as rencontré tellement de profils différents dans ce bar que tu t'attends un à tout et n'importe quoi.

© Gasmask



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MessageSujet: Re: [FLASH-BACK] the way they met ft; Lenny Jackson   [FLASH-BACK] the way they met ft; Lenny Jackson EmptyJeu 15 Sep - 23:36

Cela devait être une bonne soirée. Une parenthèse dans ce quotidien dont il est si difficile de se défaire. Plus traînant qu'entraînant, quoiqu'il ne soit pas tout à fait désagréable. Mais même ce qu'il y a de plus beau perd un peu de son intérêt lorsqu'il est convenu et inaltérable. De petits événements comme celui-ci permettent d'assouplir une routine trop rigide, de l'égayer telles des touches colorées dans un univers monochrome.

Lenny se souvient parfaitement s'être réjouie de cette virée au bar le matin même. Elle ne boit pas cependant elle aime cette ambiance joyeuse, elle aime ce melting-pot de tant de vies et de personnalités mêlées. Elle qui vit tant à travers sa profession, vivre socialement lui apporte parfois de la fraîcheur. Aujourd'hui pourtant elle semble fanée. Ses sourires sont pauvres, son regard ailleurs. On voit cependant qu'elle fait des efforts pour participer et se présenter sous l'humeur affable qu'on lui connaît. Elle n'est pas venue ici pour faire parader sa morosité alors elle la met de côté en s'investissant dans des conversations parfois intéressantes, parfois futiles. Elle ne fait pas vraiment la différence, la plus superficielle des discussions aura toujours quelque chose à lui apporter. Ne serait-ce que le petit plaisir de communiquer. Lenny n'a pas honte de l'admettre : elle aime badiner. Oh, pas toujours bien sûr, mais pour l'heure cela semble parfait pour la distraire.

Elle demande des nouvelles de chacun, elle rit, sort quelques maximes bien placées. Le temps file, l'alcool aussi. Coups d'oeil à son téléphone de temps à autre pour vérifier si monsieur aurait par le plus grand des hasards répondu à son message. Ce n'est pas le cas. En même temps un ultimatum pareil, m'étonnes qu'il n'ait pas les couilles de répondre. C'est que ça ne va pas trop avec le cher et tendre. Des doutes qui se sont insinués, elle a besoin de poser les choses à plat. Laisser mariner c'est pas son truc non. Lenny elle est de la team battre le fer pendant qu'il est encore chaud. Crever les abcès avant qu'ils ne s'infectent pour la métaphore ragoûtante. Et cette attente, ça commence doucement à la faire bouillir. Mais elle se laisse le bénéfice du doute. Peut-être bien qu'il va répondre finalement. Son téléphone n'a peut-être plus de batterie. Ou il l'a laissé ailleurs. Ou il se laisse le temps de réfléchir avant de rédiger son message.

Des blagues, des débats, des remarques faussement grivoises plus tard et un énième verre de terminé (pas le sien), la soirée se termine. La parenthèse se ferme. On a bien ri bien bu, il faudra se revoir bientôt. Ou ne pas tant attendre avant de se refaire une virée ? Lenny n'est pas sûre de la formulation employée. Les gens rentrent tôt, le boulot demain matin comprenez. Elle aussi elle bosse le jour suivant. Pourtant ces pas ne vont pas alimenter le joyeux chahut des allers et venues. Elle reste, elle lui a donné rendez-vous ici pour qu'ils s'expliquent. Alors elle va se poster presque docilement au comptoir, dans l'attente que son petit ami daigne montrer le bout de son nez. Vingt minutes plus tard, elle a encore quelque espoir qu'il vienne. Qu'il ne va pas se défiler lâchement. C'est qu'elle est naïve Lenny par moment. L'amour que voulez vous. Mais le tableau se craquelle doucement, elle commence à en voir les imperfections. Et le message tant attendu arrive. L'excuse est pitoyable, le sms bien court pour la dizaine d'appels manqués et sms envoyés. Il se fout clairement de sa gueule. Tout va bien mademoiselle ? La jeune femme regarde à peine le barman malgré sa question désintéressée. Peut-être que ses yeux sont posés sur lui mais elle ne le voit pas, comme absorbée en elle-même. Sentant sa rage grandir contre son couple qui bat de l'aile, contre son mec qui fuit au lieu de chercher à résoudre le problème, contre elle-même surtout pour ne pas avoir fait ce qu'il fallait dès le départ.

« Tout est parfait. Tout est exactement comme cela devrait être. » Lenny a un bref soupir avant de regarder vaguement son interlocuteur. Il est barman, il en a vu d'autres des nanas désabusés, il doit bien savoir ce qui l'attend. Mais il ne part pas. « Vous avez une copine ? Je pense que les gens ne saisissent pas l'importance du couple et ses nombreux bienfaits pour l'individu. » Et voilà, s'il l'ignorait encore, maintenant il est coincé. Elle a commencé son cours magistral de vieil universitaire cynique et il n'y aura pas de sonnerie ou de temps limité pour le sauver. « Les échanges par exemple, c'est fou ce qu'on peut apprendre de l'autre. On trouve toujours des manières plus inventives pour mieux se manipuler l'un l'autre. La culpabilisation c'est un grand sport. Et le mensonge un classique, déclinable à l'infini. Mentir à l'autre, mentir à sa famille, mentir à ses amis, mentir à soi-même...  » Sarcastique, acide, son visage reste de marbre. Elle pense à tout ces putains d'indices manqués, pièces de puzzle assemblés trop tardivement. Comment elle a pu être aussi conne. Dorénavant qu'elle a commencé à ouvrir les yeux tout paraît plus clair, tout s'éclaircit. N'alimentant que trop sa hargne. « Mentir à soi-même, ça c'est génial. Préserver les apparences pour les autres c'est bien mais sauver son ego c'est mieux. Comme ça on peut toujours se regarder dans le miroir et jouer à l'irréprochable, au parfait. Parfait connard faux-cul. » Elle balance son verre contre un mur, emportée dans ses pensées bouillonnantes. Éclater comme ça, ça la soulage. La colère est juste assez retombée pour qu'elle se rende compte que c'était pas super cool pour msieur le barman. Merde. Pis en plus elle s'est coupée au passage, grosse maligne.


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MessageSujet: Re: [FLASH-BACK] the way they met ft; Lenny Jackson   [FLASH-BACK] the way they met ft; Lenny Jackson EmptyMer 21 Sep - 15:17
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Il y a un début à tout, ici c'est celui d'une amitié, pas la plus grande, pas la plus forte, mais une amitié. Un lien, pas des plus solides, mais un lien qui naît dans un bar et pas grâce à l'alcool.

Rien n'est parfait, rien n'est exactement comme elle le voudrait. T'es presque aussi bon qu'un psychologue à force de bosser derrière ce bar. Il est clair que quelque chose la travaille, sinon elle n'aurait pas mis autant de temps à te répondre, elle n'aurait pas soupiré suite à sa phrase et elle n'aurait sûrement pas ce regard épuisé par ce qu'il se passe sûrement dans sa tête. T'aimerais dire que n'importe qui l'aurait deviné, mais tu sais que tes longues années d'assistant social derrière le comptoir t'ont aidé à étudier les gens. Alors tu lèves un sourcil et ne décampes pas de ta place. Tu as bien plus de patience qu'elle ne l'imagine. Elle le comprend et se décide enfin à lâcher le morceau, à ta plus grande joie. Tu prends peut-être goût à ça, écouter les gens te raconter leurs problèmes. Ta vie est un véritable conte de fées comparé à tout ce que tu as entendu ici. «  Je n'ai, malheureusement, pas de copine. J'ai cette vague impression que je n'ai pas besoin de ça pour vivre, ou qu'elles n'ont pas besoin de moi pour vivre, en tout cas. » Tu hausses les épaules et souris. Ça te va toi, d'être célibataire, tu cours pas après l'amour, t'es pas sur d'avoir déjà été amoureux et ça ne t'a jamais manqué à vrai dire. Les filles te fuient aussi car tu passes trop de temps avec tes amis et au travail... Ce n'est pas de ta faute si elles n'arrivent pas assez à attirer ton attention pour que tu t'occupes davantage d'elle. Tu es un être immonde Donovan. «  J'imagine oui, je n'ai sûrement pas encore rencontré la bonne personne. »

Quelque chose te dit que vous en avez pour un moment. Tu prends quand même le temps de vérifier que tout le monde est servi, de toute façon tu n'es pas seul au comptoir ce soir, tu peux te permettre une pause. Une pause accompagnée d'un verre de whisky. Doux nectar bien plus fidèle que n'importe quelle fille, ou garçon, que tu as rencontré jusqu'ici. « Mentir est un sport que je suis incapable de pratiquer. Ça ne mène jamais nulle part. De toute façon je suis un très mauvais menteur, je préfère dire ce que je pense plutôt que de me forcer à dire des choses que personne ne croirait. » Tout en portant le verre à tes lèvres tu fixes la jeune femme. Elle a l'air agacé, en colère, son rythme de parole... Pourtant tu ne peux pas vraiment comprendre, tu n'as jamais été dans sa situation si tu comprends bien ce qui se passe. L'engagement ce n'est pas vraiment ton truc, quand tu as eu des fréquentations, tu finissais toujours par y mettre fin avec franchise, quand ce ne sont pas ces compagnes(ons) qui l'ont faits. Tu aimerais être dans la capacité de calmer les gens d'un simple regard, mais parfois ça fait du bien d'extérioriser. Briser un verre est une façon d'extérioriser apparemment. Un sursaut te secoue, tu resserres ta poigne sur ton verre, si jamais qu'elle veuille lancer le tien aussi... «  Wow... » Au moins c'est le mur qui a pris et pas un client passant au mauvais endroit au mauvais moment. « Vous devriez vous calmer, peut-être boire un verre d'eau aussi. » Car tu n'as pas idée qu'elle ne boit pas d'alcool depuis le début de la soirée. Avant de nettoyer les dégâts, tu aperçois du sang sur sa main. Un bout de verre a sûrement rebondi, peu importe pas joli à voir. Tu attrapes un torchon propre et attrapes son poignet pour pouvoir le nouer autour de sa main. C'est mieux que rien. « Attrape-moi la trousse de secours s'il te plaît. » Que tu demandes à ton collègue qui passe juste derrière toi.

« Je ne sais pas qui est cette personne qui vous met dans cet état et je suis d'ailleurs loin d'être un exemple, mais il n'a pas l'air d'être quelqu'un de bien pour vous. »
Ce ne sont que suppositions, tu n'as pas grand-chose d'autre à dire. Tu t'échappes quelques minutes pour passer le balai et la serpillière. Certains clients chuchotent, fixent la demoiselle, se demandant probablement ce qu'il vient de se passer. Tu lances un « Tout va bien. » Ne faudrait pas qu'ils se mêlent de choses qui ne les regardent pas, déjà qu'en soit ça ne te regarde pas non plus. Tu reviens vers la blessée, bois une nouvelle gorgée de whisky, sers un verre d'eau à la tourmenter et te concentre sur sa main. « Je ne suis pas médecin, mais ça a l'air de ne pas être trop grave. » Tu défais le nœud, la tissue a adsorbé un peu de sang, mais la plaie n'a pas l'air trop grande. Du coton, un peu de désinfectant et les premiers soins seront déjà là. Heureusement tu as un peu l'habitude de soigner les accidents, les plaies... Bon plus souvent suite à des prises de tête qui ont fini avec les poings. « Si ce mec se pointe ici et qu'il se blesse, je le laisserais se vider de son sang, promis. » Tu essayes juste de détendre l'atmosphère, lui souris et pousse un verre d'eau vers elle.

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