Accueil  Rechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
S'inscrire au DARWIN'S GAME, c'est montrer de quoi nous sommes capables et prouver que nous sommes l'avenir. Une seule regle : survivre. A partir de maintenant, c'est chacun pour soi. Nous devons oublier qui sont nos freres, nos femmes, nos amis, parce qu'aujourd'hui ils sont nos ennemis. Tuer ou etre tue est notre seule motivation. Le jeu debute.



Le forum appartient à sa fondatrice Alaska. Le forum est optimisé pour Chrome. Toute copie partielle ou complète est interdite.
LE FORUM EST FERME POUR LE MOMENT. MERCI D'AVOIR ÉTÉ LA.
Le Deal du moment :
PNY – Carte graphique – GeForce™ RTX ...
Voir le deal
984.99 €


 Le Chaos par l'Aléatoire
Répondre au sujetPoster un nouveau sujet
avatar
Invité
Invité


MessageSujet: Le Chaos par l'Aléatoire   Le Chaos par l'Aléatoire EmptyJeu 14 Juil - 16:08

LE CHAOS PAR L'ALÉATOIRE

ciara & lenny


«  Pas de soucis, rentre bien. » Lenny sourit à sa collègue qui la salue une dernière fois avant de se retourner, prenant sûrement le chemin de son chez-soi. Bien que Northside ne soit pas du tout sur son trajet de retour, elle a acceptée de faire un détour pour raccompagner Faith dont la voiture est tombée en panne la veille. S'assurant du coin de l’œil que l'élégante quinquagénaire arrive à sa porte sans problème, elle tapote du bout des doigts son volant au rythme de la musique délivrée par la radio. Muscle to muscle and toe to toe, the fear has gripped me but here I go, my heart sinks as I jump up, your hand grips hand as my eyes shut... Les paroles flottent sur ses lèvres tandis qu'elle file au feu vert. Elle pense au boulot. Paraît que le service psychologie ne cesse de s'engorger. Pas autant que les urgences cela dit. De leur côté, ils ne peuvent en dire autant, Lenny a presque la sensation que les nouveaux patients se font plus rares. Quant aux résidents, certains sont presque... plus dociles. Résignés, comme s'ils savaient qu'une vie meilleur les attend de l'autre côté des pixels. Elle en a attrapé trois rien que cette semaine qui se connectaient en douce. Les interdictions réseaux sont peut-être plus faciles à hacker que la direction ne le pense. Lenny connait les lois anti Darwin's Game aussi bien que tout le monde mais elle a fermé les yeux. Elle pourrait avoir des problèmes, peut-être même perdre son job si on l'y prend plusieurs fois. Il est toutefois peu probable d'en arriver à de telles extrémités. Qu'importe, la délation de toute façon ça n'a jamais été son fort.

Avisant une petite supérette sur le côté, elle se rappelle que ces placards sont vides si ce n'est quelques boîtes de conserve qu'elle ne compte ouvrir qu'en cas de fin du monde imminente. Pas le temps de faire proprement les courses mais elle peut bien s'arrêter trois secondes acheter un plat tout fait pour ce soir. La semaine dernière, elle s'est déjà ruinée à manger les takeways du MAK restaurant, il fallait qu'elle ralentisse sur les nouilles et rouleaux de printemps. Voiture garée, sac à main sous le bras, elle passe la porte du Stop & Shop. Il ne lui faut pas longtemps pour trouver le rayon surgelé et s'emparer d'un genre de riz assaisonné. Et c'est là que ça part en couilles. Lorsqu'elle lève les yeux du congélateur, deux types armés de revolvers. En un instant, l'un d'entre eux prend une femme en otage, la dernière cliente entrée, la seule autre du magasin. Merde. Lenny se jette à terre et rampe jusqu'à une étagère, espérant être cachée aux yeux des braqueurs. Son coeur tambourine et l'adrénaline descend tout juste suffisamment pour qu'elle parvienne à articuler une pensée : qu'est-ce qu'elle fout maintenant ?
 


Dernière édition par Lenny Jackson le Jeu 11 Aoû - 13:29, édité 1 fois
avatar
Invité
Invité


MessageSujet: Re: Le Chaos par l'Aléatoire   Le Chaos par l'Aléatoire EmptyDim 31 Juil - 20:36

LE CHAOS PAR L'ALÉATOIRE

ciara & lenny


Un frère absent, un frigidaire vide, et l'envie pressante de se défaire du poids d'un quotidien dont elle avait depuis longtemps perdu le contrôle. Ce sont les majeurs raisons qui avaient poussé Ciara à sortir de l'appartement où elle avait passé une bonne partie de la journée à dormir. Toujours aussi motivée par son vœu de séparation entre le jeu et la vraie vie, elle avait cru bon de prendre l'air sans emporter son téléphone portable, pour ne pas être tentée d'y fourrer son nez lorsqu'elle serait rattrapée par l'ennui. Et puis bon, ce n'était pas comme si elle avait quelqu'un à joindre. Ses parents n'étaient pas de la meilleure compagnie et ses amis lui dérouleraient une liste de récents reproches, à commencer par son absence. L'appareil était resté dans la poche de son jean depuis si longtemps qu'il avait marqué le tissu de ses contours.

Les rues de ce quartier n'étaient jamais trop silencieuses, le soir. La jeune femme privée de compagnie n'avait habituellement pas de peine à retrouver un certain réconfort dans l'écho de voix lointaines, ou de musiques étouffées par les murs épais d'une boîte de nuit dont elle enviait parfois les clients. Ce soir là, pourtant, la lourdeur d'une telle ambiance la déstabilisait. Sans grande inquiétude, elle parvint tout de même à retrouver le chemin d'une petite épicerie, où elle achetait la majorité des cannettes de bières qui finissaient par encombrer la cuisine. Elle s'y engouffra en se disant que, après tout, ce genre de sensations s'imposaient souvent en témoignage de sa fatigue, et finissaient par s'étouffer dans la conversation.

Quelques minutes à supporter la radio qui grésillait autant que les néons du plafond, le temps d'attraper le nécessaire pour retourner s'enfermer chez elle, et elle se dirigea vers la caisse. Au moment où elle ouvrit ses lèvres pour se défaire du malaise qui la poursuivait, ces dernières furent rapidement couvertes par une main gantée. Avant d'avoir ne serait-ce que le temps de réagir à ce premier geste, un second la poussa à se cambrer : la douleur aiguë provoquée par le canon de l'arme qui s'enfonçait dans le dos de son gilet de cuir.

Malgré la pression exercée par la main qui l'empêchait de parler, elle esquissa un sourire crispé. Une curieuse façon de réagir ; elle constatait l'ironie de la situation avant même de chercher à se défendre. Ses efforts à retrouver son sérieux s'accompagnèrent finalement d'un long soupir. Pour tout dire, Ciara fut bien tentée de ne pas bouger, et de les laisser partir avec l'argent du cassier à qui ils criaient déjà des menaces sur un ton si pressé qu'il en devenait difficilement compréhensible. Mais lorsqu'elle vit la réticence de l'homme à leur obéir, sans doute persuadé que le petit bouton rouge –sur lequel il s'acharnait depuis quelques secondes– lui permettrait de s'en sortir indemne, elle changea rapidement d'avis.

Les braqueurs n'étaient que deux, et les pistolets, elle s'y connaissait. En voyant l'allure à laquelle tremblait l'un des deux criminels en herbe, ce n'était pas son cas, et heureusement pour elle, le concerné était celui qui avait été chargé de corvée de faire d'elle une otage. Elle se surprit à prendre un certain plaisir à analyser aussi rapidement la situation. N'ayant aperçu aucun client, elle pourrait très bien profiter du danger pour le tourner à son avantage. Ici, personne ne la poussait à tuer personne, et elle ne cherchait pas à faire plaisir à un ''chef'' ; on lui offrait le loisir d'expérimenter ses capacités, et on la remercierait même pour ses efforts. Ciara avait du mal à savoir d'où sortait cet élan d'héroïsme, mais elle était déjà folle de l'adrénaline provoquée par cette simple pensée.

Un coup de coude bien placé, et l'enfoiré qui avait marqué son dos d'un beau bleu échappa une toux incontrôlée. Avant d'avoir à subir plus longtemps la chaleur de son souffle dans son cou, elle profita de son inattention pour s'échapper de son emprise, se retourner aussi vite qu'elle le pouvait, et enchaîner par l'élan de son genou lancé en direction de son entre-jambes. Bingo : quand elle se redressa pour observer ses mains, elles étaient vides, et il s'empressa d'ailleurs de les porter à ses parties intimes. Ce n'est qu'une fois tournée vers l'autre homme qu'elle ravala sa fierté. Le pistolet était bien tombé, mais le compagnon du blessé n'avait pas attendu avant de le ramasser. Les deux armes en main, il en dressait maintenant une en sa direction, et l'autre en celle du vendeur. La pseudo héroïne se mordit la lèvre, soufflant quelques mots entre ses dents serrées.

« Bon. C'était mieux dans ma tête. »
avatar
Invité
Invité


MessageSujet: Re: Le Chaos par l'Aléatoire   Le Chaos par l'Aléatoire EmptyLun 15 Aoû - 12:45


Merde merde merde. Protégée par la hauteur de l'étagère, elle se remet doucement sur pieds. Ne pas faire de bruit, ne pas se faire repérer. Ce qui passe par ne pas faire tomber les bocaux de cornichons dangereusement proches de son coude. Oops. Lenny rattrape le pot avant qu'il ne tombe. C'est pas passé loin. Vite, elle s'avance jusqu'au bout du rayon, jette avec précaution un oeil en direction des (futurs ?) criminels. Sa tête dépasse largement, elle pourrait se faire repérer en un rien : il s'agit d'être réactive. Elle arrive juste au bon moment pour suivre l'enchaînement de l'autre cliente qui se rebiffe contre son agresseur. Un coup de coude dans le ventre suivi d'un genou dans les bijoux de famille. Le pistolet vole à terre, malheureusement trop loin pour les bras de la planquée. Merde. Double merde quand c'est l'autre braqueur qui récupère l'arme. Et qui tient désormais en joue et le caissier et la cliente.

Que faire ? Elle a bien un petit calibre mais voilà un bail qu'elle le laisse caché au fond de la boîte à gants de sa bagnole. Cette histoire de gamin qui s'est fait tué par un policier alors qu'il avait un pistolet-jouet dans les mains... Et toutes ces autres tragédies. "Accidents". Elle ne se sent pas complètement concernée, n'ayant jamais eu affaire à ça elle-même, mais elle ne peut pas nier la gravité des événements et du motif qui se découpe. Non, elle n'a pas confiance en la police. Faut dire qu'ils ne sont pas trop appréciés dans la famille.

Sur elle, elle n'a pas plus de couteau ou de bombe au poivre que de revolver. Aucune arme. Elle pourrait en trouver facilement dans le magasin cela dit. Peut-être juste trouver quelque chose de lourd pour donner un coup sec sur le crâne et l'assommer par derrière. Avec son doigt sur la gâchette, elle a déjà trop peur que le coup parte accidentellement. Hors de question de prendre pareil risque. Malheureusement elle ne voit pas beaucoup plus de solutions s'offrir à elle...

Le duo n'a pas l'air de vouloir utiliser leurs balles pour si peu. Ils ne sont clairement là que pour se remplir les poches et se donner un petit coup d'adrénaline en dehors du Darwin's Game. Le meurtre, c'est pas dans leur plan. A moins que vraiment l'employé ne s'obstine à défendre quelques billets au prix de sa vie, ce qui serait fort stupide de sa part. Pourtant il n'a pas l'air de vouloir céder et annonce clairement aux braqueurs qu'il ne compte pas être coopératif. D'où est-ce que ça lui sort ? Risquer la vie de deux personnes pour quelques centaines de dollars, le deal ne paraît pas très équilibré.

« Donne lui le contenu de ta caisse. » Lenny s'est approchée aussi calmement que possible du petit groupe, les mains en l'air pour bien clarifier qu'elle n'a aucune intention belliqueuse. Elle s'adresse au vendeur dont l'attitude a joué sur ses nerfs. Un imbécile qui veut se la péter super-héros pour des broutilles et qui ne mesure pas les conséquences que ça peut avoir sur autrui. Mais elle ne doute pas qu'il puisse être raisonné. « Si tu estimes que ce qu'il y a là-dedans vaut ton existence, grand bien t'en fasse mais t'es pas tout seul dans l'équation. » Les gens et leur fierté mal placée. En quoi défendre de l'argent a quelque chose de glorifiant, la docteure ne le comprend pas. D'autant qu'en ces temps troublés, l'argent n'a plus la même valeur. Pour beaucoup rien n'a plus d'importance si ce n'est le jeu.

Et c'est quand le caissier sort subitement un fusil de derrière son comptoir, profitant que le braqueur ait dévié son arme un instant pour la pointer sur Lenny, qu'elle se rend compte à quel point DG a laissé son empreinte dans toutes les âmes.

avatar
Invité
Invité


MessageSujet: Re: Le Chaos par l'Aléatoire   Le Chaos par l'Aléatoire EmptyJeu 18 Aoû - 11:58

LE CHAOS PAR L'ALÉATOIRE

ciara & lenny


Un nouveau joueur rejoignit la partie. Une femme, comme sortie de nulle part, qui tentait sa chance avec des mots en guise d'arme. Les yeux posés sur l'inconnue, la jeune otage pesta d'abord de ne pas avoir eu sa chance ; cachée derrière les étales, elle aurait eu plus de temps pour réfléchir à la situation. Néanmoins curieuse quant à son choix d'intervention, elle ne la dévisagea que très brièvement pour vite se retourner vers le concerné. C'est lorsque l'homme dégaina son fusil qu'elle prit conscience de la situation. Si les deux apprentis criminels avaient peu de chance de finir par se servir de leurs armes, le caissier, lui, en serait parfaitement capable. Il suffisait de voir ses yeux. Presque aussi fatigués que les siens, il n'y résidait plus aucune lueur, il ne s'en dégageait aucun signe d'appréhension. Comme si ces gestes lui étaient devenus naturels, nécessaires.

L'espace d'une seconde, alors que tous les participants de la situation tentaient de digérer son évolution, Ciara se laissa à nouveau emporter par le flot de ses pensées. Elle se demanda si ces personnes jouaient elles aussi. S'il était possible qu'elle croise l'un de ces visages sur son propre camp, sans même le savoir. Le jeu ne la touchait pas qu'elle, tout le monde y était rattaché d'une certaine façon. Ça n'aurait pas pu être plus évident, et pourtant elle n'en réalisait la gravité qu'en cet instant. Ce n'était plus « un simple jeu ». Ça ne l'avait jamais été. Et  maintenant qu'elle l'avait compris, elle était beaucoup trop impliquée pour en fuir les conséquences.

Mimant les gestes de celle qui venait de la rejoindre, elle offrit la paume de ses mains à la vue des deux agresseurs. Son corps s'était figé, mais ses yeux n'avaient jamais été aussi actifs. Ils couraient sur le décor, à la recherche d'une faille, d'un moyen de débloquer la situation. Quelque chose lui disait que si elle arrivait à s'en sortir ici, elle arriverait à s'en sortir dans le jeu. Et malgré sa réticence face à l'optimisme ridicule attaché à cette théorie, il fallait qu'elle essaye de l'appliquer. Restait simplement à savoir comment. Comment ne plus se retenir, ne plus réfléchir aussi longuement au moindre de ses actes.

Le responsable de la petite épicerie, les deux mains agrippées à son fusil, fit résonner sa voix dans les allées du magasin. Il criait presque, comme pour se donner de l'importance, réclamant que l'homme pose ses armes et déguerpisse. Il ne savait même pas qui viser, oscillant entre les voleurs et les deux femmes au moindre bruit ou mouvement provoqué par l'un d'entre eux. C'est cette observation précise qui donna une idée à Ciara. En frappant l'homme qui la menaçait un peu plus tôt, elle n'avait pas fait attention à la direction dans laquelle elle l'avait poussé. Les paquets de cigarettes à ses pieds était pourtant un bel indice : le coup l'avait fait heurté un présentoir près de la caisse, dont le contenu s'était partiellement étalé sur le sol. Un petit coup de pied dans l'un de ces emballages, suffisamment pour l'envoyer au fond du rayon, et elle provoquerait une distraction.

Alors elle attendit. Que les yeux s'éloignent, que les voix se taisent, que les corps se figent. Un point de tension si élevé qu'il devenait dangereux. Puis elle donna un coup de talon dans le petit objet, aussi fort qu'elle le pouvait, priant qu'il aille se loger bien loin d'elle, entre les autres articles. Lorsqu'il se cogna finalement contre l'une des étagères en métal, un léger son retentit. Très léger, mais apparemment suffisant pour attirer les regards, ou du moins celui de l'homme qui tenait les deux pistolets. Avant même qu'il n'ait le temps de trouver le point de départ du projectile, au moment où le cœur de Ciara fit un bond si douloureux qu'il semblait vouloir briser ses cotes, elle se jeta sur lui, et le plaqua au sol.

Première chose à faire : attraper ses poignets. Les serrer, fort, y enfoncer ses ongles s'il le fallait. L'homme se débattait, bien sûr, mais sa carrure ne l'emportait pas tant que ça sur celle de l'étudiante. Pendant ce temps, le vendeur semblait avoir trouvé un moyen de ne pas faire agir son acolyte. Elle n'avait aucune idée de comment, mais tant qu'il y arrivait, elle n'avait pas besoin de le savoir. Surprise par un coup de bassin, elle se retrouva sur le dos, basculée à la place de l'homme. Leurs gestes étaient si rapides qu'elle ne pouvait plus rien anticiper, et encore moins le canon qui s'approchait dangereusement de son visage. Les mains fixées sur les siennes, elle se servit de ses dents, les enfonçant profondément dans sa chair.

« Putain ! Elle est tarée ! »

Agacé et visiblement pressé d'en finir, l'homme trouva judicieux de se débarrasser d'une de ses armes. Ciara eu du mal à y voir un avantage, lorsqu'elle vit ses mouvements s’accélérer. Son genou pressait son torse, et il imposait la force de son corps sur le sien, la poussant à lâcher ses poignets. Les poumons compressés, la gorge douloureuse, il fallait qu'elle agisse. Elle céda, mais s'accrocha aussitôt à son arme. Voilà ce qui lui manquait. Toucher quelque chose qu'elle connaissait. Quelque chose qu'elle maîtrisait. Un repère dans tout ce désordre.

Un bruit sourd. Puissant. La chaleur du canon sur ses doigts abîmés. Puis plus rien.

Le sang avait arrosé ses vêtements juste avant que son corps inerte ne s'écrase sur le sien. Sa poitrine se gonflait lentement, reprenant tout juste son rythme naturel. Enfin, elle pouvait respirer.

Contenu sponsorisé


MessageSujet: Re: Le Chaos par l'Aléatoire   Le Chaos par l'Aléatoire Empty
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut  Page 1 sur 1
 :: take a break :: rp abandonnés


Sauter vers:  





liens utiles
AU RP ET AU FORUM