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 Neutral Swiss Effect || Suzanne
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Cassiopee Lefèvre
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MessageSujet: Neutral Swiss Effect || Suzanne   Neutral Swiss Effect || Suzanne EmptyMar 10 Mai - 13:46
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Felicity était cloitrée chez elle. Devant sa machine à écrire, elle séchait. Ses doigts en suspens sur les touches attendaient un ordre quelconque de la part de son cerveau. Ce dernier cependant ne semblait pas enclin à faire une telle chose. Le regard dans le vide, rien ne semblait fonctionner chez elle. Elle avait l'impression d'être une coquille vide. Elle n'avait envie de rien, pas même de manger. Le thé était devenu sa principale source d'alimentation. Elle résistait à l'envie de se connecter. Elle était tout simplement... Dégoûtée. Ravagée en un sens de la tournure qu'avait pris le festin. La trahison des GAIA ne passait pas. Elle n'acceptait pas. Pourtant, elle essayait de comprendre comme témoignait les écrits sur son carnet rouge. Elle tentait de trouver une raison, un sens à ces actes terroristes qui ne volaient pas bien haut. Elle qui était une femme de paix : se retrouvait dans une équipe qui avait maintenant le sang des quatre équipes sur les mains. Itzapapalotl avait vu ses coéquipiers rendre leur dernier souffle sous ses yeux. Elle avait été impuissance, n'avait pas su prodiguer des soins et tenter de sauver leurs vies. Un à un, ils avaient tous disparu : les rares survivants hurlant à la mort qu'on vienne les aider. La Cabane d'Hener s'était transformée en une sorte d'hôpital et pendant des heures Itza et les autres joueurs valident faisaient des allés et retours dans la forêt pour apporter des plantes. Elle regarda ses mains, les ouvrants et les fermants dans un geste presque automatique. Elle avait encore l'impression de voir le sang sur ses doigts, sous ses ongles, sur sa peau si pâle. Elle avait toujours détesté la vue de l'hémoglobine et il lui avait fallu beaucoup de volonté pour ne pas vomir tout en aidant les docteurs GAIA. Felicity était une femme de lettres, pas de terrain. C'est pour cela qu'elle était espion. Oui, elle avait décidé de ne plus être le chef. Parce que le goût âpre de la trahison était bien trop dégoûtant. Elle ne voulait pas que ses hommes se retournent contre elle, parce qu'elle ne savait pas ce qu'elle ferait. Ou bien si, elle ne savait que trop bien ce qu'elle leur ferait. C'est en cela qu'elle était dangereuse. Etudier les supplices et les condamnations a mort dans le monde du XVIIème au XIXème n'était pas forcément la meilleure des idées non plus il faut dire. Si seulement ces rebelles savaient le sort infligé aux traîtres dans l'ancien temps... Peut-être qu'ils se tiendraient à carreaux. Felicity n'était pas pour les dictatures, ni pour les monarchies, pourtant : il était évident que l'homme avait besoin d'avoir une personne au-dessus de lui. Pourquoi créer des Dieux sinon ? Si l'humanité était capable de se débrouiller par elle-même, sans souverain, sans déité : pourquoi l'histoire nous prouve-t-elle le contraire ? L'Historienne tentait en vain de chercher des réponses, de trouver quelque chose qui apaiserait sa rage et sa colère. Cependant, forcer était de constater qu'une nouvelle fois : elle était obligée de rendre les armes et d'accepter à contre coeur l'inévitable déception de ne pas être en mesure de réfléchir sur le monde qui l'entoure. Plus comme avant tout du moins. Quelque chose s'était brisé en elle, ou bien avait-elle trop changé pour pouvoir se reconnaître en un claquement de doigt.
Comprenant qu'elle n'était bonne à rien aujourd'hui, que sa nouvelle thèse n'avancerait pas, elle se leva en poussant un long soupire. Sa tasse à la main, elle entreprit de nettoyer son appartement en écoutant du jazz. Positiver, retrouver son sourire et sa joie de vivre au lieu de se laisser miner le moral par des personnes qui n'en valaient pas la peine. Oui, elle parlait des rats qui avaient composé sa team pendant un moment. Elle savait déjà que la plupart des joueurs ne pardonneraient pas. Comme Nightingale par exemple. Itzapapalotl était plus tourmentée sur ce sujet... Parce qu'elle avait toujours eut bon coeur. Peut-être trop. C'était pour cela qu'elle se retrouvait avec cette vie d'ermite probablement. Plus de nièces à s'occuper, plus de fiancé pour prendre soin d'elle, plus de bébé dans son ventre. Ouep, peut-être qu'elle avait mérité ce qui lui arrivait au fond. Le karma comme dirait certains. Parce qu'elle avait été trop gentille. Décidément, il n'y avait rien de Birdwhisthle en elle. Son frère ne se serait jamais laissé monter sur les pieds comme certaines personnes l'avait fait dans son passé. Ronan aurait préféré crever que courber l'échine. Quoiqu'il en soit, si Itza prenait en compte l'avis de Felicity : les traîtres seront pardonné à ses yeux s'ils font leur preuve.

La nuit commençait à tomber, Felicity regarda son appartement qui brillait comme un sou neuf et soupira longuement. Allant d'un pas résigné à la douche, elle mit de l'eau a chauffé pour se faire des pâtes. Elle ne se connecterait pas ce soir à DG. Elle n'en avait pas le coeur. Au lieu de cela, elle allait se coucher tôt avec sa bouillotte sur le ventre. Douche prise, pyjama enfilé, elle était en train de se faire son thé lorsqu'on frappa à sa porte. Décidant d'ignorer cela, elle haussa les épaules te continua ce qu'elle faisait. C'est alors qu'on toqua à nouveau contre la porte. Soufflant longuement, elle regarda par le judas et reconnu alors la chevelure blonde de Suzanne. Ouvrant la porte, elle laissa rentrer le chef des ESHU :

"Hey..." Felicity passa sa main dans ses cheveux mouillés : "Tu es venue me mettre une raclée pour faire payer mon équipe d'être idiote ?" Dit-elle ironiquement, un sourire en coin, évitant soigneusement le regard de Queenie. "Parce que... On le mérite. Je... Je suis désolée pour le festin." Peut-être qu'elle n'était pas venue pour cela, tant pis. "Je ne savais pas qu'on avait des rats." Elle grogna ces derniers mots : "Sinon je vous aurais prévenu. Je... Je voulais réellement cette paix. Pour Gabriel et toi, pour que vous n'ayez plus le risque constant de vous affrontez en death match."
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Suzanne Walker
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MessageSujet: Re: Neutral Swiss Effect || Suzanne   Neutral Swiss Effect || Suzanne EmptyDim 15 Mai - 2:05
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Les journées passent et sont toutes semblables ; une sorte de routine vicieuse qui enchaîne le travail et la maison ... la maison et le travail. Je suis un oiseau de nuit, moi. Je l'ai toujours été... Enfin ; je l'étais. La seule liberté qui nous reste, ici bas, c'est l'illégalité de Darwin Harbor. Là-bas, presque pas d'interdiction. Ici ... Ici, la loi m'empêche désormais de sortir le soir. Je fais quoi moi, maintenant ? Vous voulez boire un verre ? ...Soyez rentrés avant neuf heures. Sinon, gare à vous ! Le système, qui était déjà pourri jusqu'à la moelle, tente de s'en sortir en prohibant de plus en plus de choses. Comme toujours, c'est le bas peuple qui paie. Mais ça ; je le savais déjà. Sans doute parce que j'ai toujours fait partie de la part défavorisée de la population ; ces moins que rien à qui l'on ne demande rien d'autre que de donner sa part d'impôt, et plus vite que cela. À qui on reproche tout, du taux de chômage au vol à l'étalage d'un morceau de pain. Pour mieux vous punir par derrière. Le système pourrit ; le système nous interdit tout; de plus en plus ; inexorablement. Et la seule échappatoire est ce qu'Il tente justement d'éradiquer : un jeu maudit qui finira par nous tuer tous. Un jeu auquel je joue ; un jeu auquel Gabriel joue ... un jeu auquel nous jouons tous. Là-bas, nous sommes tous égaux. De l'autre côté d'une lame, la chair se fend avec la même facilité... Riches ; pauvres ; de bonne famille ou non ... qu'importe. Tout se confond. Fourbes s'allient aux loyaux et aux solitaires ; solitaires trahissent tous les codes moraux et font acte de terrorisme ... Impulsifs rêvent probablement de vengeance mais restent calmes ; en retrait ... pour le moment. Tout se confond, tout se mélange ; les repères se perdent. Et nous autres, pauvres pions, tentons de garder la tête hors de l'eau sans trop y perdre au change.

Tâchant de ne pas y repenser (je dois avouer avoir cette trahison en travers de la gorge), je termine de me préparer et file rejoindre Felicity chez elle. Oh ... elle n'est pas au courant. Évidemment ; on n'organise pas d'intervention en prévenant la principale concernée ; non. Mais j'en ai discuté avec Gabriel, et la jolie a besoin de quelqu'un qui lui change les idées. Et comme l'on ne peut plus vraiment aller se défouler en boîte de nuit eh bien ... c'est la fête qui se déplacera à domicile ! Pour la peine, j'ai lâché mes cheveux dorés en longues cascades qui chatouillent mon dos. Quelqu'un de très physionomiste serait tout à fait capable de me reconnaître, mais je dégage un aura tout à fait différent ici, en comparaison au jeu. Et puis je suis sur mon trente et un, aussi. Je mène mon rôle jusqu'au bout, et ce n'est pas en se sapant comme une clocharde que je vais réussir à convaincre celle qui est devenue mon amie à se changer les idées et entrer dans mon jeu de strass et de paillettes. La bouteille sagement cachée dans mon sac de cuir noir, je sonne chez elle. Elle ne répond pas...mais si elle croit que c'est ça qui va me faire fuir, elle se trompe à mon sujet. Je reprends de plus belle, bien décidée à continuer jusqu'à ce qu'elle daigne pointer son illustre personne. "Tu es venue me mettre une raclée pour faire payer mon équipe d'être idiote ?" J'ai un haussement de sourcil amusé. Tiens ... j'y avais pas pensé ! Je voudrais balayer l'argument d'un coup de main désinvolte, mais la brune continue sur sa lancée, tout en évitant soigneusement de me regarder. "Parce que... On le mérite. Je... Je suis désolée pour le festin. ... Je ne savais pas qu'on avait des rats. Sinon je vous aurais prévenu. Je... Je voulais réellement cette paix. Pour Gabriel et toi, pour que vous n'ayez plus le risque constant de vous affrontez en death match." J'ai un pincement au cœur devant l'avenir incertain qui se profile dans le jeu. Moi aussi, je la désirais réellement, cette paix. Pour ne pas être accusée de haute trahison si je n'attaquais pas un 'ennemi' pour la simple et bonne raison que je l'aime. Mais ... passons. On verra bien, hein ? J'ai d'autres cartes dans ma manche ; d'autres atouts à explorer. Nous verrons bien ; laissons à demain ce qui est à demain. J'ai un soupir et lâche un léger rire. « Non. » Je lui relève le menton d'un geste doux, qui contraste avec toute la sauvagerie dont je sais faire preuve par moments. « Je viens pas te mettre la raclée ; tout simplement parce que je sais très bien que tu n'y es pour rien. Je verrai bien ce que je ferai ... mais tu n'en seras pas la victime. » J'ai un sourire. « On trouvera bien une combine, avec Gaby. ... t'inquiète pas. » On a bien su s'arranger jusque là. Mais sa préoccupation me va droit au cœur. Je l'observe un instant et remarque son air fatigué, presque démoralisé, et sa tenue qui laisse franchement à désirer. En même temps, c'est qu'elle est en pyjama. « ... Gabriel m'a dit que tu avais le cafard. » Je n'y vais pas par quatre chemins. « Et comme on n'a plus le droit de sortir faire la fête ... me voici ! » Je m'invite dans l'appartement sans lui laisser le temps de répliquer. Elle n'a aucun choix dans l'affaire. Je ne connais pas tous les détails - on peut même dire que je n'en connais aucun ; juste qu'elle ne va pas bien - mais je suis bien décidée à l'aider à sourire un peu ... et se détendre du string, éventuellement. « T'aimes le whiskey ? ... j'ai aussi pris de quoi faire des Kir, je savais pas ce que tu préférais...» Je commence à sortir les provisions tout en la regardant dans l'attente d'une réponse.
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MessageSujet: Re: Neutral Swiss Effect || Suzanne   Neutral Swiss Effect || Suzanne EmptyLun 16 Mai - 23:58
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Felicity ne souffrait absolument pas du couvre-feu : elle n'était pas une personne qui sortait avant de toute façon et elle n'avait absolument pas envie d'avoir un casier judiciaire. Non, elle n'avait pas la carrure pour être Bonnie, déjà qu'elle n'avait pas de Clyde : alors autant rester sagement chez elle. C'est ce qu'elle comptait faire d'ailleurs, elle avait tout préparé : il ne lui restait plus que suivre minutieusement son train-train quotidien de vieille fille. Elle se réveillerait demain matin aux aurores, dans son lit : à ne pas savoir quoi faire de ses dix doigts. Certainement pas taper, l'inspiration n'était pas là. Le livre que lui avait conseillé Kobe trônait toujours sur la table de la salle à manger. Elle n'y avait pas touché. Comme si elle allait se brûler les doigts et les yeux en lisant les mots qu'il contenait. Son ancien fiancé l'avait commandé pour elle... Il l'avait avoué... Cela avait chamboulé Felicity bien trop soucieuse du détail pour laisser passer aux oubliettes cette information. Voilà pour elle était tombée amoureuse de lui : parce qu'il la connaissait, il savait les petites attentions qui lui faisaient plaisir. C'était une des choses qui lui manquait. Sa douceur, ses paroles, son rire, ses habitudes... Elle soupira longuement. Cela ne servait à rien de penser à tout cela. C'était finit entre eux n'est-ce pas... ? À cette pensée, sa gorge se serra et elle comprit qu'il était définitivement temps pour elle d'aller se coucher.
C'était sans compter une jolie blonde.
Elle avait d'abord cru que le visiteur ne demanderait pas son dû et partirait en entendant aucun bruit dans l'appartement. Cependant, Felicity se trompait puisque rapidement les toc toc toc se firent à nouveau attendre. Plus pressant : informant clairement le propriétaire des lieux qu'il n'allait pas partir. Alors, la GAIA avait ouvert. Au pire, cela était un rouge, un violet ou bien encore un bleu qui l'avait trouvé et ce dernier voulait vengeance. Les rebelles portaient la marque GAIA. Donc, il serait logique qu'ils soient tous traqués non ? Cela ne faisait que rajouter une couche à ses maux. Bientôt, sa vie ressemblerait à une part de lasagne qui est tellement épaisse qu'elle en ait immangeable. D'un pas résigné, elle alla ouvrir. Elle croisa alors le visage de Suzanne, Harley Quinn, Co-Leader des ESHU. Ne passant pas par quatre-chemins, elle demanda tout de suite si elle venait pour envoyer un message ? Un truc du genre, on ne fait pas ce genre de connerie aux ESHUs ? Après tout, elle était la tante d'Isaÿr, non pas qu'elle compte à ses yeux, puis peu de personnes connaissent le lien, mais cela serait un moyen d'affaiblir un peu plus les GAIA qui se déchiraient de l'intérieur. Ouais. En fait, leurs ennemis n'avaient rien à faire : ils allaient tous s'entretuer. Le garde du corps avait déjà commencé aux dernières nouvelles. Itzapapalotl ne voulait pas prendre la voix de la facilité, elle ne voulait pas laisser la haine emplir son cœur et la colère faire tourner sa lance.
Suzanne rigole, mais Felicity reste de marbre. Elle a belle allure la GAIA dans son shorty et son débardeur. Elle relève enfin ses yeux pour croiser les iris de cette amie. Oui. C'est ce qu'elles étaient maintenant. Après s'être battue. Il n'y a pas de meilleures façons de commencer une nouvelle relation de toute façon ! Lors de leur première rencontre cependant, son cœur n'était pas aussi lourd.

« Si je m'inquiète... Puis en plus, je ne peux même pas dire que je pourrais t'aider, j'ai redonné mon titre de chef des Espions. »

Dit-elle d'un las en haussant les épaules. Elle poussa un long soupire et pinça l'arrête de son nez : c'était du Gabriel tout craché ça ! Oui, elle n'allait pas bien, non, elle n'avait pas besoin de faire le processus de guérison en compagnie de quelqu'un. Elle avait toujours tout réglé par elle-même. Si Feli aurait dû attendre tout au long de sa vie l'arrivée bénite d'une personne pour l'aider : elle serait encore au point zéro.

« Tiens donc... » Se contente-t-elle de dire en regardant à nouveau le sol. Elle soupire longuement : « C'est adorable, vraiment, mais... Je ne fais pas la fête. Je ne suis pas ce genre de personnes... Je suis plus le genre pantoufle et bouillotte avec un thé au lit. »

Suzanne renté, Felicity comprend alors qu'elle n'allait pas avoir le chat. Qu'on lui rappelle de remercier Gabriel... Elle referma la porte derrière la blonde et tout en croisant ses bras la regarda s'afférer à sortir de son sac tout un tas de choses.

« Ton sac, c'est celui de Mary Poppins ? » Puisqu'elle allait rester, la locataire de l'appartement alla dans la cuisine ouverte sur le salon et sortit du placard deux verres. Elle sortit une bouteille de vin rouge pour sa part. « Je ne suis pas fan du Whiskey... Mais j'ai du vin et de la vodka si jamais tu veux changer à un moment de la soirée... Parce que je suppose que tu ne vas pas repartir après un verre hein ? »

Ce n'était pas une critique, mais une constatation. Elle apporta les verres et la bouteille sur la table basse avant de rouvrir des placards pour sortir des encas. Du chocolat, des bonbons et des gâteaux apéros. Elle ne savait pas ce que son invitée surprise aimait après tout. Felicity s'installa dans le canapé :

« Fais comme chez-toi Sweet Pea. »
Dit-elle en servant le vin dans son verre, elle leva ce dernier pour trinquer avec l'ESHU : « A DG, à cette trêve qui a été tuée dans l'oeuf et à cette vie qui est bien trop difficile.... Mais surtout, et pour finir sur une note plus joyeuse : à Gabriel et toi. »

Elle claqua son verre contre celui de Suzanne avant de prendre une gorgée. Se laissant retomber dans le canapé, elle laissa le silence s'installer. Felicity qui broyait du noir : ce n'était pas beau à voir...

« Alors.. Qu'est-ce que tu as prévu ? Parce que j'annonce tout de suite que je ne suis absolument pas habituée à ce genre de chose... »
Elle pointa du menton sa machine à écrire : « C'est avec elle que je passe la plus parts de mes soirées... »
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MessageSujet: Re: Neutral Swiss Effect || Suzanne   Neutral Swiss Effect || Suzanne EmptyMar 7 Juin - 22:18
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J'ai beau y mettre tout du mien pour que la belle sourie un peu, voilà qu'elle se morfond d'autant plus. Cette mission qu'est la mienne de lui changer les idées n'en est que plus intéressante ! « Si je m'inquiète... Puis en plus, je ne peux même pas dire que je pourrais t'aider, j'ai redonné mon titre de chef des Espions. » J'ai un vague sourire. « T'es adorable. » C'est la vérité pure. N'importe qui agirait en égoïste ; nous dirait d'arrêter notre mascarade sur Darwin qui ne fait que nous mettre tous les deux en danger, à Darwin. Pas elle. Au contraire, même. Pourtant quand j'énonce ce que m'a confié Gabriel - et par la même la raison de ma venue - voilà que je vois la brune qui fait une mimique lasse. Elle pourrait au moins avoir la décence de faire genre ! mais ... ce ne serait plus alors Felicity. « Tiens donc...  ... C'est adorable, vraiment, mais... Je ne fais pas la fête. Je ne suis pas ce genre de personnes... Je suis plus le genre pantoufle et bouillotte avec un thé au lit. » À mon tour de hausser un sourcil. Ah, vraiment ? Et ... elle pense que je vais gober cela ? Non ; ce serait mal me connaître. Pas ce genre de personnes ? ... et alors ?

J'ignore sa non-motivation et fais comme chez moi, en déballant mes affaires et planifiant la suite de la soirée. Ah elle est du genre bouillotte et pantoufles ? J'lui en donnerai moi, des pantoufles. « Ton sac, c'est celui de Mary Poppins ? » Je ris franchement et secoue la tête. « ... considère-moi plutôt comme la fée marraine dans Cendrillon, mais en plus jeune et moins grosse. Ça te va ? » Le ton est à la boutade et je pose les bouteilles sur la table, pour fureter dans l'appartement à la recherche d'habits qui feront l'affaire. Le but, c'est de lui changer les idées. Le moyen ? ... trouver de quoi faire comme si son appartement s'était changé en boîte de nuit/bar l'espace d'une soirée. Et ... cela commence par l'accoutrement. « Je ne suis pas fan du Whiskey... Mais j'ai du vin et de la vodka si jamais tu veux changer à un moment de la soirée... Parce que je suppose que tu ne vas pas repartir après un verre hein ? » Je ne la regarde pas tout de suite et me contente de hocher la tête tout en continuant mon expédition dans sa garde robe. Et le terme expédition correspond tout à fait ; je me sens comme le premier homme marchant sur la Lune quand je découvre les habits de tous les jours de l'historienne. J'ai un regard pour la brune mais ne dis rien ; je préfère ne pas en rajouter. Non pas que ce soit moche c'est juste très ... neutre. Très ... école hôtelière. Et moi là je voulais du strass ; des paillettes ; du festival de Cannes en veux-tu en voilà. Je fais une moue en laissant les placards ouverts et retourne vers mon hôtesse du soir qui précise que je peux faire comme chez moi. ... Je n'avais pas attendu l'autorisation. J'ai un sourire en prenant mon verre et la regarde d'un air assuré : « Tu supposes bien. J'suis comme une maladie sexuellement transmissible moi : une fois que je suis dans le coin c'est extrêmement difficile de se débarrasser de moi. » La métaphore est peu glorieuse m'enfin, elle est à mon image : cash.

« A DG, à cette trêve qui a été tuée dans l'oeuf et à cette vie qui est bien trop difficile.... Mais surtout, et pour finir sur une note plus joyeuse : à Gabriel et toi. » Je trinque, tout sourire. « Et à toi, aussi. » Parce que c'est quand même elle, qui nous a soutenus alors qu'elle n'était pas obligée. Alors qu'elle me connaissait pas ; qu'on s'était juste battues sur le tatami comme pour se montrer nos forces et nos faiblesses. Qui m'a acceptée, juste parce que c'était important pour Gabriel. « Alors.. Qu'est-ce que tu as prévu ? Parce que j'annonce tout de suite que je ne suis absolument pas habituée à ce genre de chose...  C'est avec elle que je passe la plus parts de mes soirées... » « Oui alors ça merci, il m'a suffi d'un coup d’œil rapide dans ta garde-robe pour m'en rendre compte. Rassure-moi, j'ai mal regardé ; t'as bien un Victoria's Secret caché quelque part dans un tiroir invisible ? ... de la dentelle ? un peu de strass ? ... autre chose que ces costumes presque masculins et ces culottes en coton blanches ? » Je mords ma lèvre, et boit une nouvelle gorgée de ce liquide alcoolisé ; comme pour me donner courage. « Je t'explique : on ne peut plus sortir faire la fête alors c'est la fête qui va venir à nous. J'ai pas trouvé de beau mec louable pour une soirée – et puis Gaby me tuerait s'il l'apprenait et je tiens un minimum à ma vie ... et inutile de dire que j'allais pas lui demander de jouer le chippendale pour nous ; j'suis pas partageuse –... j'ai juste de l'alcool. Mais tu peux pas rester dans ce pyjama, ma chérie. Non, ça va pas du tout. Il te faut ... Mmh. Plus de ... comment dire ?  ... aide-moi à trouver un truc qui fasse festif quoi. Que j'sois pas la seule conne à être sur son trente-et-un. Qu'on fasse genre qu'il n'y a pas de couvre-feu et qu'on est les plus canons de la ville. C'est ça, mon introduction au programme. Pis après tu m'raconteras un peu c'qui va pas, mais comme je pense qu'il faudra un peu plus de vin pour te délier la langue, on va commencer par l'étape numéro une. VIA le pyjama et BENVENUTI femme fatale. » Je la regarde, exaltée. En mode "sors de ton cocon papillooooon !".


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MessageSujet: Re: Neutral Swiss Effect || Suzanne   Neutral Swiss Effect || Suzanne EmptySam 11 Juin - 15:08
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Felicity avait de tout étant été de nature mélancolique au grand désespoir de sa mère qui ne tentait pas tous les moyens de la pousser à au moins faire semblant d'être heureuse pour que ses amies ne pensent pas sa fille dépressive. En devenant adulte, l'Historienne avait continué à faire cette mascarade, les gens semblaient moins inconfortables quand elle disait que ça allait plutôt que lorsqu'elle commençait à s'ouvrir. Malheureusement, ce n'est pas parce que quelqu'un vous sourit qu'il est votre ami. Elle n'avait jamais trouvé d'oreille attentive autre que sa meilleure amie Ida sans qui elle n'aurait pas pu avancer aussi sereinement dans les périodes difficiles de sa vie. Cependant, il y avait un gap dans leur amitié pourtant si forte. Le moment où elle est partie, où elle a décidé pour elle ne sait qu'elle raison de s'éloigner de ceux qui voulaient la protéger, seulement son bonheur. Revenant petit à petit dans la réalité, comprenant qu'elle n'était pas le genre de personnes à évoluer seule, elle avait retrouvé Ida, mais pas seulement. Il semblerait que Suzanne avait-elle aussi trouvé une place. Pour les beaux yeux de Gabriel, elle l'avait accepté et après leur combat avait compris que de tous les ESHU, elle pouvait être la seule en qui elle donnerait un temps, soit peu sa confiance. Lorsque Suzanne dit qu'elle est adorable, elle préfère lever les yeux au ciel et soupirer longuement. Elle n'était absolument pas étonnée d'entendre que son meilleur ami avait envoyé sa compagne pour lui remonter le moral. Elle aurait préféré qu'il vienne en personne... Peut-être qu'il pensait qu'une conversation entre filles seraient mieux... ? Soyez certain que Felicity se permettrait de lui demander la prochaine fois qu'elle le verrait. Not cool.
Enfin, l'ESHU était là, dans l'encadrement de sa porte à atteindre, à faire comprendre que malgré le désir de l'Historienne de rester au chaud, en pyjama et au calme : elles allaient boire, faire la fête. Célébrer quoi ? Voilà la vraie question ! Déjà que Felicity ne sortait pas en temps normal, mais alors encore moins s'il n'y avait pas une bonne raison qu'elle se tartine le visage comme un toast pour cacher tout ce que la société trouve imparfait : pour rentrer dans un moule qu'elle déteste au plus haut point. Refermant la porte derrière elle, la GAIA ne put s'empêcher de regarder presque avec admiration ce sac qui semblait sans fond. Faisant une référence à Mary Poppins, elle croisa ses bras avant de pincer l'arrête de son nez en voyant ce qu'elle en sortait.

« Puis il te manque les ailes aussi... »
Souffle-t-elle : « Je ne pense pas que ça soit du Whiskey que Mary Poppins donne à Michael et Jane pour aller s'endormir... Quoique... » Felicity sourit à sa propre réflexion avant d'aller ses propres vivres pour contribuer : comprenant qu'elle n'y réchapperait pas.

L'Historienne n'eut même pas le temps de dire à Suzanne de faire comme chez elle que la blonde était déjà partir fouiner. Elle soupire longuement. Gabriel allait en entendre parler ! Elle qui voulait simplement déguster un thé et pleurer au fond de son lit devait mettre de l'alcool dans son breuvage. C'était malin ! Felicity parle, dit ce qu'elle a : cependant, il semblerait que ses vêtements soient plus intéressants. Ce qui serait un comble en sachant qu'elle n'est pas portée sur les dernières tendances. La voyant revenir, elle lui donna l'autorisation de se sentir libre ici, même si cela était maintenant inutile puisqu'elle voyait déjà ses placards et ses tiroirs ouverts. Oh boy qu'est-ce qu'elle avait ait au bon dieu ? La réflexion de Suzanne déride pourtant son visage alors qu'elle se laisser tomber dans le canapé.

« Eh bien... C'est rassurant d'être ton amie alors. »


Se contente-t-elle de dire en soupirant et en portant son verre à ses lèvres tout en passant sa main dans ses cheveux. Avant de boire, elle avait trinqué. À tout ce qui n'allait pas réellement... Pourtant, elle conclut sur la santé et le bonheur du couple que formaient Gabriel et Suzanne. Pour leur bonheur, elle était prête à beaucoup de choses. Même les plus idiotes, même les plus folles, même si elle devait être aussi haïe que les rebelles GAIA. Au moins, elle aurait une bonne raison, une raison valable et non des prétextes sans queue, ni tête. Elle le ferait par amour pour son meilleur ami et par respect envers la demoiselle qui semblait plutôt boire à la santé de Felicity. C'était bien une première fois. Demandant tout de même à quoi Queenie allait la cuisiner, elle stressait cela était évident, elle ne s'attendait pas à avoir une quelconque réponse de sa part. Elle espérait pourtant. L'Historienne n'était pas téméraire. Elle aimait savoir où elle allait. Ce que Suzie avait en tête. Au moins qu'elle puisse de préparer psychologiquement si elle lui demandait de faire quelque chose de désuet.

« La mauvaiseté de cette femme, je n'y crois pas ! »
Siffle-t-elle. « Je n'ai pas fait l'Histoire de la Mode ok Sweet Pea ? » Elle souffle en levant les yeux au ciel puis révulsa sa tête et regarda son plafond : « Oui, j'ai de la lingerie si c'est ta question, mais je ne suis pas strass et paillettes. » Felicity soupire. Oh non, elle n'était pas ce genre de femme et elle ne le serait jamais.

Felicity reporta son verre à ses lèvres avant de se lever dans un long soupire qui voulait tout dire. Lorsqu'elle parle de Gabriel, elle se met à rire doucement :

« Je n'ai pas non plus envie de voir mon meilleur ami se dandiner devant nous. Puis j'aurai été la cinquième roue du carrosse. »

Bah quoi ? C'était vrai non ? Elle finit cependant par céder. Elle se dirigea donc vers son armoire pour jouer le jeu. Elle avait fait l'effort de venir non ? C'était déjà adorable de sa part. Elle sortit donc sa lingerie, même si elle trouvait ça complètement ridicule. Devait-elle lui montrer aussi ses dessous ? Probablement puisqu'elle en avait parlé. Elles étaient entre fille après tout non ? Elle soupire donc et sors :

« Satisfaite ? »

Puis enfila devant Suzanne une robe à décolleter noire qu'elle n'avait pas porté depuis... Depuis qu'elle n'était plus avec Kobe. Elle soupire longuement, réajusta ses cheveux, enfila ses escarpins :

« Ne me demande pas de me maquiller parce que je te dirais gentiment d'aller, te faire, cuire un œuf ! »
Felicity se sent mal à l'aise, pourtant, elle joue le jeu jusqu'au bout et tourna plusieurs fois sur elle-même pour montrer le travail : « u en penses quoi ? » Elle lui sourit puis s'installe à nouveau dans le canapé pour reprendre son verre : « Je n'y crois pas que je suis en robe alors que je suis chez moi... » Souffle-t-elle pour elle-même.

Son verre à la main, elle croisa gracieusement ses jambes. Tout cela lui rappelait les soirées mondaines quand elle était officiellement l'héritière de l'entreprise Birdwhistle. Avant qu'elle ne fasse comprendre à tous que les affaires l'intéressaient autant que les soirées alcoolisées et en boite de nuit. C'est-à-dire pas du tout. Elle prit une longue gorgée.

« A toi l'honneur, comment tu vas ? »

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Suzanne Walker
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MessageSujet: Re: Neutral Swiss Effect || Suzanne   Neutral Swiss Effect || Suzanne EmptyVen 12 Aoû - 19:49
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cutie pie & sweet pea.

Ma maladresse est facilement explicable par le fait que j'ai rarement côtoyé des filles dans un contexte aussi léger...platonique. Disons que je suis plutôt le genre de personne à fréquenter les mecs et même si je prône l'idée que nous sommes tous égaux indépendamment de nos organes génitaux ou identités de genre ... je suis une fille à mecs. Et mes deux ans de prison n'ont pas aidé, même s'il n'y avait que des femmes là-bas. J'étais plutôt occupée à tâcher de survivre en toute tranquillité et loin des problèmes qu'à capter comment on fait pour être potes. Je m'auto-dénomme fée marraine pour ce soir ; en une version bien plus glamour que celle de Cendrillon. J'ai un petit sourire à la remarque de mon acolyte quand celle-ci mentionne que je n'ai pas d'ailes, mais je suis bien trop occupée à fouiller ses affaires pour riposter quoi que ce soit. Mentionnant simplement le fait que, telle une nouvelle version de la lèpre, je ne suis pas prête de repartir. Feli' sourit, et une fierté de dingue vient illuminer mon visage. Voilàààà, c'est pas si difficile que cela ! « Eh bien... C'est rassurant d'être ton amie alors. » Je me mets à rire et la pointe du doigt. « Tu l'as dit mon p'tit ! »

Je vois bien qu'elle stresse ; qu'elle a pas l'habitude de ne pas contrôler les situations. On n'est pas sur la tatami ici, et sa ceinture noire ne lui sert plus à rien. Je la laisse mariner un peu, mais ce n'est pas bien méchant. Je continue mon exploration spéléologique à travers la garde-robe on ne peut plus ... classique de Miss Felicity Birdwhistle. Putain ... pas étonnant qu'elle soit au fond du bac. J'ai beau pas être une reine du shopping tout ceci me semble bien tristoune. Trop sage ... trop barbant. J'ai jamais eu ma langue dans ma poche, ni le tact qu'il faudrait dans ce genre de situations. Disons que si je sais mentir, je ne le fais pas toujours. Et là, je n'envisage même pas l'idée ; choquée par ce que je vois. J'ai l'impression de faire une étude anthropologique sur les dessous d'une bonne soeur. « La mauvaiseté de cette femme, je n'y crois pas ! » J'éclate de rire en entendant Felicity et me tourne vers elle en montrant du bout du doigt la culotte incriminée. Je ne dis rien ; je la regarde juste l'air de dire 'j'suis pas mauvaise ; juste réaliste'. « Je n'ai pas fait l'Histoire de la Mode ok Sweet Pea ? » Non, ça, je vois. Tout ceci nécessite un sérieux coup de panosse. Je veux bien qu'il faut en avoir quelques unes, de ces culottes-là. C'est confortable ! Et je suis la première à me balader semi à poil dans mon appartement. Mais n'avoir que ça ? C'est insulter son royal fessier. Elle a un beau cul ; autant le mettre en valeur ! C'est pas parce qu'on est célibataire qu'il faut se la jouer 'Passion du Christ' !

Quand elle m'avoue d'un air las avoir effectivement des pièces de lingerie, mes yeux s'illuminent d'un coup. Ben voilàààà ! J'ai un grand sourire et lui explique mon plan, quoique un peu foireux. On va pas pouvoir sortir ; j'ai pas envie d'avoir trop de démêlés à cause du couvre-feu. Donc bon même sans beau mec devant nous (et sans Gaby ; j'ai pas vraiment envie qu'il se déshabille devant un de ses anciens fantasmes), on va faire comme si on était sorties. « Je n'ai pas non plus envie de voir mon meilleur ami se dandiner devant nous. Puis j'aurai été la cinquième roue du carrosse. » Je hausse un sourcil et éclate de rire face à la réflexion. La cinquième roue du carrosse ? Pas forcément, suivant le degré d'alcoolémie. Enfin, probablement que ça l'aurait pas dérangé, lui. Moi peut-être un peu plus. Simplement parce que je suis un peu ... territoriale, vous voyez ? J'écarte la pensée parasite et me tourne vers la charmante prof' d'histoire, attendant qu'elle me les sorte, ces fameux habits d'occasion. Elle tend quelques dessous et alors que j'allais commenter, offrant une probable approbation couplée au conseil de les mettre plus souvent (on sait jamais quand est-ce qu'on va les montrer, après tout), voilà qu'elle se retrouve en soutien-gorge et culotte en coton devant moi. Juste comme ça. Chill. Je pensais pas qu'elle le ferait ; se déshabiller ici, juste face à moi... À quelques mètres. Je déglutis, cligne des yeux et sens mes doigts se resserrer instinctivement autour de mon verre.

J'humidifie mes lèvres, tentant malgré tout de ne pas laisser mes yeux divaguer trop le long de sa silhouette. C'est Felicity mais ... n'empêche. J'ai soudainement nettement moins envie de critiquer ses dessous trop sages. « Satisfaite ? » Je manque de m'étouffer avec mon verre de whiskey. Satisfaite ? Ouais, on peut dire ça comme ça. Je tente malgré tout de la regarder dans les yeux, vaine tentative alors qu'elle enfile une robe que je n'avais pas vue dans ma quête d'habits potables. Mais ... je ne suis qu'humaine. Et je comprends un peu mieux la fascination qu'a pu avoir Gabriel pour la jeune femme qui se trouve face à moi en sous-vêtements. Je fixe le plafond, quelques instants, histoire de tenter de brûler cette image de mon esprit. En vain. J'ai une mémoire plutôt visuelle, 'faut croire. « Ne me demande pas de me maquiller parce que je te dirais gentiment d'aller, te faire, cuire un œuf ! » J'ai un petit rire, vaguement nerveux et je secoue la tête. Nan, pas besoin de se maquiller. J'en ai presque des sueurs froides quand je réalise le type de pensées peu catholiques qui m'effleurent alors que je la regarde tournoyer sur elle-même. Et si je pouvais, pour sûr que je creuserais un trou bien profond dans lequel je pourrais me cacher. « Tu en penses quoi ? » Mmh ? J'atterris doucement dans la réalité ; m'éloignant comme de la peste de ces pensées lascives qui semblent avoir envahi mon esprit pendant quelques secondes. Ce que j'en pense ? ... qu'elle a bien de la chance que je sois en couple et que je l'apprécie en tant qu'amie, voilà ce que j'en pense. Je finis d'une traite mon verre, comme en tentant de reprendre le contrôle sur mon corps et mon esprit. Mais bon, remarquez qu'elle ne me facilite pas la tâche, la brunette. Avec son croisé-décroisé de jambes, sa robe qui met parfaitement en valeur ses formes et son décolleté ... intéressant. Je me maudis intérieurement d'avoir moi-même proposé ces tenues. Mais eh ! Je ne pouvais pas deviner. « T'es magnifique. » Pas de jeu ; pas de manipulation ni d'envie de prendre le dessus sur la situation, bien au contraire. Juste la stricte vérité. Un constat, qu'apparemment elle ne sait pas assumer. Un poil trop gênée, Felicity. Mais pas pour les mêmes raisons que moi.

Je me racle la gorge et m'assois à mon tour, de biais, histoire de pouvoir reprendre un minimum mes esprits. Et je me ressers à boire, parce qu'il va falloir sérieusement que je me calme, ce soir. Comment ça se fait qu'elle ait pas l'air d'assumer ces tenues ... son corps ? Y'a un truc qui cloche, dans l'histoire. Et je ne sais pas quoi ; pas encore. Mais je suis bien décidée à le découvrir, ne serait-ce que pour me distraire de mes pensées. « A toi l'honneur, comment tu vas ? » « hmm-hmm. » Je marmonne, tout en avalant le liquide ambré et en faisant non de l'index. C'est pas moi qui vais ouvrir les vannes, ce soir. Un sourire illumine mon visage avec malice, et je suis comme un prédateur qui observerait sa proie, coincée. « Honey ... ce soir c'est toi qui parle et moi qui écoute. » Je lui fais un clin d'oeil et m'assure que son verre soit toujours plein ; en le remplissant moi-même dès que j'estime que le niveau de liquide alcoolisé à l'intérieur est trop bas. Je prends ensuite une flûte et je croque dedans, sans la lâcher du regard. « Gabriel m'a dit que ça n'allait pas. ... qu'est-ce qui se passe ? »


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Cassiopee Lefèvre
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MessageSujet: Re: Neutral Swiss Effect || Suzanne   Neutral Swiss Effect || Suzanne EmptyLun 15 Aoû - 23:53
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cutie pie & sweet pea.

L’Historienne ne savait pas ce qui était le plus étrange : le fait que la personne qui lui faisait face était la cheffe des ESHU ou bien juste le fait qu’elle soit la petite-amie de Gabriel. Pire encore, leur première et dernière rencontre en date s’était finit dans un combat sans merci d’où Felicity en était sortie vainqueur. Et puis, en sachant que sa seule amie est Ida : autant dire que niveau amitié, elle n’avait pas réellement une panoplie a exhibé ou bien voir. Elle préférait de toute façon la compagnie des livres et le bruit de sa machine à écrire que les piaillements de l’être humain. Les longues soirées de Gala ou mondaines que sa mère organisait -sans raison parfois- l’ennuyait à mourir et lui donnait envie de se tirer une balle dans la tête. Elle n’en garde pas de bons souvenirs quand bien même cela était l’occasion de recevoir des compliments gratuits. Elle se souvient avoir jeté toutes ses robes et sa trousse de maquillage à l’instant où elle a été mise à la porte de chez elle. Peut-être que cela était pour cette raison que Suzanne ne trouvait rien de bien convaincant dans sa penderie. Elle n’avait plus envie de se faire coquette : n’ayant toujours vu que le côté négatif de la chose. Cependant, elle avait fait des efforts quand elle était avec Kobe, favorisant les robes aux pantalons et en lui offrant de la belle lingerie. Parce qu’elle l’aimait et quand Felicity appréciait une personne, il n’y avait rien de trop beau pour les rendre heureux. C’était peut-être dans ce trait de caractère qu’elle était le plus pathétique, car à force de faire ça : elle a mis de côté son propre bonheur ; se satisfaisant de celui des autres. Oui, mais voilà, quand les autres ne sont plus là : que reste-t-il à l’Historienne si ce n’est des regrets et des peines inavouées ? Rien. Ce soir, elle n’avait pas rendez-vous avec Mélancolie, mais avec Harley Quinn. Un peu de joie, de lumière dans sa vie ne ferait pas de mal et la tornade violette perturbait déjà son équipe de vieille fille. Souriant face à l’extravagance, et qui pourtant semble naturel chez Suzanne, Felicity la regardait évoluer dans ce monde qui était le sien. Ce n’était pas dans ses habitudes de laisser quelqu’un rentrer chez elle. Encore une fois, elle mettait de côté ces règles idiotes pour embrasser un peu l’imprévu et vivre comme une femme de son âge et non en ermite.
Passant en revue des vêtements auxquels elle n’avait jamais donné grande importance, Felicity soupire longuement. Elle croise ses bras, l’entend ronchonner en affirmant qu’ils n’étaient pas assez bien. Si elle était venue pour la relooker ou bien critiqué : elle n’avait qu’à repartir. Pensa l’Historienne qui n’avait jamais eu pour objectif d’être un canon de beauté. Rassurant Suzanne, son regard voulait tout dire : BRING IT ON ! Le plan de Sweet Pie la fait soupirer longuement. Sérieusement ? Elle allait enfiler de la lingerie et une robe pour bouffer des nachos et parler ? Elle joue le jeu cependant et pour une fois n’allait pas faire son rabat-joie. Alors elle se lève pour enfiler son ensemble en dentelle Wonderbra et sort sans gêne aucune devant Suzanne. Il n’est pas difficile alors de voir que la demoiselle perd quelque peu ses moyens ce qui la fait sourire. Felicity était du genre à observer les changements de comportement, à remarquer le moindre détail chez les gens. A un tel point que quand elle embrasse quelqu’un : elle regarde après si ses pupilles sont dilatés signe ou non de désir. Cette habitude qui était devenue au fil du temps un jeu lui avait permis de tenir pendant des heureux au milieu de gens pompeux et narcissique. Cependant, ce n’était pas une analyse péjorative que faisaient ses yeux alors qu’elle voyait la reine des violets descendre son regard lentement sur ses formes. Enfilant la robe puis les escarpins, elle devait maintenant attendre le verdict de Suzanne bien que sa gestuelle valait tous les discours. Le cul sec de Suzanne la fait rire, satisfaite de cette réponse qui fut rapidement ponctué de mot. Felicity se mit à rougir et balbutia un :

« Merci…. »

En baissant les yeux et en s’installant sur le canapé pour reprendre son propre verre,le finir et se resservir. Elle n’avait pas l’habitude qu’on la complimente non. Alors encore moins une femme. Dans la basse-cour de la bourgeoisie, critiquer les personnes du même sexe était un sport auquel les femmes semblaient briller, mais pas que. Elle avait remarqué que les hommes pouvaient être bien plus durs entre eux notamment autour du stéréotype de « c’est pas assez viril ». Prenant le taureau par les cornes, elle coupa court à cette discussion et demanda à son amie comment elle allait. C’est ce qu’elles étaient non après tout ? La réponse de Suzanne lui fit lever les yeux au ciel. Classique. Qu’à cela ne tienne, elle but cul sec son verre et laissa l’ESHU la resservir.

« Pas cool… » Souffle-t-elle pourtant. Elle aurait préféré prêter son oreille plutôt que de parler. Parce que quand elle commençait à parler : les gens en prenaient en pitié ou bien partaient en prétextant une excuse. Seuls Gabriel et Ida la supportaient quand elle était dans cet état. Elle prit son courage à deux mains pourtant et décida de jouer le jeu. Suzanne avait réussi à lui faire enfiler une robe et de la lingerie : elle pouvait bien entendre un peu ses maux psychologiques. Qu’elle soit venue pour quelque chose au moins. Felicity se laissa tomber dans son canapé et révulsa sa tête :

« Non… Ça ne va pas fort… » Elle hausse les épaules. « Entre les traîtres chez les GAIA puis… » Elle se tait. « Disons que j’ai réellement l’impression que le sort s’acharne sur moi. » Elle serre les dents : « Je ne suis pas du genre pessimiste, mais quand je regarde en arrière : je me rends compte qu’au final, je n’ai été que très peu heureuse. » Elle regarde le plafond, suivant la lézarde qui s’étirait au fil des années : « J’ai beau aider les gens, vouloir leur bonheur, tout faire pour être le plus gentil possible : je n’ai jamais de retomber positive. » Felicity tourne sa tête sur le côté pour regarder Suzanne. « Peut-être que c’est ça le problème… Je suis trop gentille, trop altruiste. Je devrais être plus égoïste, méchante et piétiné ce que je suis vraiment… » Elle souffle et prend plusieurs gorgées de son verre : « Alors non ça ne va pas, parce qu'aujourd’hui : je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas si je dois laisser Itza prendre ma place ici et laisser mourir Felicity trop faible, trop idéaliste, trop bonne pour ce monde qui change, qui tombe petit à petit en lambris. »
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